Le plus grand moteur de recherche mondial, Google, prend le risque de renoncer à la Chine, pays le plus peuplé du globe et premier marché avec 370 millions d’internautes.Fait rare, la société s’en explique longuement et porte des accusations graves qui ne visent pas directement le gouvernement, mais une «tierce partie» chinoise espionnant systématiquement les comptes en ligne de défenseurs de droits de l’homme chinois et occidentaux. Les cyber-attaques vont bien au-delà: l’enquête de Google a révélé qu’elles visent «au moins 20 sociétés recouvrant un large spectre d’activités – finance, technologie, médias et chimie.