Le gender marketing : rose pour les filles, bleu pour les garçons

Publié le 05 novembre 2007 par Claire Romanet

Assez d’androgynes, assez de métrosexuels, « Le marketing par genre », comprenez la segmentation par sexe, fait fureur.
Pour preuve, les résultats après 8 mois de Coca Cola avec son Zero fait pour les hommes qui s’octroie 17% de parts de marchés des boissons light.
Sur le marché des mobiles, Samsung vient de s’associer à Sephora pour lancer un téléphone fuschia, le L600, packagé avec un sac doré, un gloss et un vernis à ongles. Le tout pour 289€.
Il propose des fonctions multimédias, incluant un lecteur audio (AAC, AAC+, WMA et MP3), un tuner FM et un appareil photo de 3 mégapixels avec autofocus. Doté de la technologie EDGE, il propose un port de carte microSD.
Le truc de fifille (en plus de sa couleur) : une fonction podomètre, qui permet le calcul d’une distance parcourue et du nombre de calories éliminé. Plus quelques bonus, tel le menu nommé « vie féminine » où on trouve un test pour connaître son type de parfum, un biorythme ou encore une liste de shopping.



Une remarque : ça marche très bien quand une marque féminine se décline (comme Taillefine Fizz qui affichait une croissance de 72% l’an passé), c’est plus risqué quand on tente d’imposer une marque masculine. Exemple : Eminence qui n’a pas réussi à imposer ses sous-vêtements féminins. Mais le marketing par genre ne fait que démarrer : peut-être que les « Quinze » de Volvic, bouteilles packagées dans l’esprit rugby pour permettre aux hommes de se réhydrater va marcher ? A surveiller dans les linéaires…