Si la chimie d’un côté s’emploie à fertiliser des sols déjà saturés, en quelques endroits d’azote, de potasse et de phosphore, c’est toujours avec un certain régal que des vignerons me font lire la composition de leurs engrais.
Bien sûr, il y a ceux qui laissent les vignes s’amender au passage d’un troupeau de moutons ou au séjour prolongé d’un ou plusieurs chevaux, ce qui ravi les “bobos”, les “écolos”, les “biobio”, les “randos” etc…
Les autres utilisent de l’engrais organo-minéral, c’est à dire de la fumure pour agrobiologistes répondant au cahier des charges du règlement CE de l’agriculture biologique.
Ainsi, peut-on lire dans la composition de l’engrais pour un apport en Azote : tourteaux végétaux de plantes médicinales, marc de café, pulpes de raisins et d’olives, farine de plumes et de porcs hydrolysées.
Drole de liste, n’est-ce pas ?