je reproduis ici un texte paru dans Le monde d’hier, car il rejoint en bien des points ce que nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir : ce mal à ma France…
en espérant que ce journal ne m’en voudra pas trop d’avoir outrepassé les droits d’auteur et ne m’enverra pas l’Hadopi… Mais l’Injustice est trop criante, et il me fallait lui donner ici aussi une voix, pour faire taire la bête immonde :
Doriot, Déat, Laval ont, en leur temps, fourbi leurs armes du côté gauche de l’échiquier politique avant de rallier le bord opposé. Eric Besson a, en son temps, fourbi ses armes du côté gauche de l’échiquier politique avant de rallier le bord opposé.
C’est un cheminement. Nul n’a pu freiner la course de Doriot, Déat et Laval vers les dérives que l’on sait. Nous voulons arrêter Eric Besson. Pas pour lui-même, mais pour la République. Pour la démocratie. Pour les familles décomposées et expulsées, les sans-papiers de Sangatte et d’ailleurs, les enfants emmenés des écoles, les contrôles au faciès, les charters pour l’Afghanistan… Contre les multiples dérives de ceux qui nous gouvernent et nous représentent désormais si mal, si honteusement parfois.
Jouissant d’une immunité qui leur permet de pourfendre la liberté d’expression quand elle leur est contraire, ils attaquent en justice ceux qui leur lancent les traits que mérite leur politique. Ils provoquent. Gérard Mordillat répond, condamnant la xénophobie et le racisme d’un ministère dont le seul objet semble être de poursuivre et de persécuter les étrangers.
Nous sommes de son bord, solidaires et coupables, passibles des mêmes peines, présents, bien entendu, dans l’enceinte du tribunal qui le jugera. C’est là notre sens de l’”identité nationale”.