J'ai eu l'occasion de visiter ces 2 écoles, je me sens concerné par cette actualité.
le 12.01.2010
95 employés civils des sites militaires qui doivent quitter Montpellier l'été prochain ne savent toujours pas ce qu'ils vont devenir. Il s'agit de secrétaire, jardinier, cuisinier ou encore électricien.
Ils sont 350 civils au total à travailler pour l'armée à l'EAI et l'EMSAM. Les autres sont reclassés ou sont prêts à partir avec une indemnité de départ volontaire.
source France Bleu Hérault
SOCIAL : Une intersyndicale prend le problème en main et promet de nombreuses actions pour reclasser 95 salariés
Ils se sont auto proclamés du peu enviable titre "d'oubliés de Montpellier". Le personnel civil des armées, dont les sites doivent déménager dans moins de six mois, se sent lésé. Déprimé même : « Un rapport sur le moral des personnels note qu'il est de 1,75 sur 10 contre 6,75 sur 10 d'ordinaire », relève l'une des fonctionnaires concernées, Marie- Brigitte Séminor, de la CFDT. Partenaire de l'intersyndicale (1), elle entend dénoncer le sort réservé à 95 personnes. « 95 familles dans la précarité qui n'ont toujours aucune proposition de reclassement ». Un décompte a même permis de connaître avec précision la situation : 54 personnes sont concernées par le départ de l'EAI, 10 par celui de l'Emsam, 6 par le District social et 25 du fait du départ de la Dia (direction des anciens combattants). Tous les métiers sont touchés : secrétaires, magasiniers, électriciens, mécaniciens, cuisiniers, infirmières, jardiniers, informaticiens... Il convient d'y ajouter la cinquantaine d'emplois menacés pour les sous-traitants : entretien des locaux, chauffagistes, espace-vert... Un problème d'autant plus grave pour l'intersyndicale qu'elle estime que d'autres réformes de l'État vont produire les mêmes effets. Pour les syndicalistes, la seule solution, « c'est un moratoire de deux ans, sur lequel on ne nous a toujours pas donné de réponse ».« On s'intéresse aux murs, à l'immobilier de l'EAI, mais pas aux humains », relève pour la CGT, Brigitte Leduc. Et estime que les élus doivent prendre leurs responsabilités : « Nous les invitons pour un débat public (2) et alerter l'opinion sur les salariés qu'il convient de reclasser avant de penser à récupérer ou vendre le terrain de l'EAI ou celui de l'Emsam ». Une façon aussi de contester la tenue « indécente » du dernier gala des armées le lendemain : « On doit nous écouter car nous sommes aussi force de proposition. » Les salariés sont également appelés à manifester massivement le 19 janvier, date de la rencontre nationale autour des personnels civils. De façon à se rappeler au bon souvenir des "oubliés de Montpellier".