"Quand une bougie éclaire la nuit
quelle que soit la quantité de cire
la flamme est toujours la même"
Dans la pénombre qui me porte vers la gare, alors que j'essaye tant bien que mal de me protéger d'un vent cruel qui fouette le visage, à la lumière fadasse d'un réverbère brillant de givre, sur la porte bleue d'une maison endormie, je découvre ces quelques mots et... magie d'une flamme se frottant à mon l'imaginaire, soudain je ne sens presque plus la morsure du temps.
On pourra bien bâtir des tours de baby-lone afin de vérifier les théories multiples sur la mégalomanie ou les lois de l'apesanteur. On pourra sans doutes aussi, encore et toujours, envahir l'espace médiatique de sa suffisance. Face à l'angoisse d'exister multitude, des hommes qui veulent à tout prix se faire connaitre en individuel , une phrase à priori insignifiante et dérisoire à l'échelle de la toute puissance supposée des caractériels qui nous gouvernent, par sa simplicité, que dis-je sa puérilité met comme on dit, une bonne claque aux mauvaises odeurs.