Français, attention ! Votre identité ne tient qu’à un fil… Rouge !

Publié le 13 janvier 2010 par Mister Gdec

En ces temps troublés en lesquels il s’agirait de prouver non seulement qu’on a une identité, mais qui plus est nationale, débat qui me semblait totalement dépassé depuis au moins la dernière guerre et les méfaits d’une certaine idée de la France,voilà que je tombe sur un article qui décrit très concrètement les difficultés que rencontrent certains français de longue date à renouveler leurs papiers (pour le consulter, c’est ici).

Ils croyaient être pleinement français… Les pauvres ! Ils étaient, tout comme moi, à mille lieues de s’ imaginer qu’il leur restait encore à le prouver, malgré toute une vie parfois en possession d’une carte d’ identité bien nationale.

En effet, pareille mésaventure que celles décrites dans le texte cité m’est advenue, et déjà que je n’étais pas d’un naturel patient sur ce genre de sujet, voilà a eu le don de me faire sortir de mes gonds !

Avouez qu’il y a de quoi… je suis français depuis toujours (c’est à dire ma naissance), et j’avais alors une carte d’identité française. Mon père est français depuis plusieurs générations (un bon vosgien !), avec lui aussi une carte d’identité française. Ma mère est française, toujours avec une carte d’identité française. Et voilà qu’au moment où la mienne est périmée, et que je veux la changer, on me demande de prouver que je suis français ? Voilà qui est d’une cruelle absurdité, et d’une navrante réalité. car dans ces cas là, foutaises que les beaux discours, fussent-ils de gauche !

Lorsque j’ai demandé le pourquoi de la chose à l’employé de l’état civil, il m’a été répondu que j’avais indiqué, en toute bonne foi, que ma mère était née à Oran, aujourd’hui en Algérie…. Mais bien sûr ! Ce n’était donc qu’une méprise qui allait facilement s’arranger ! Naïvement, je me suis dit que cette jeune personne avait omis un léger détail : à l’époque où ma mère y était née, l’Algérie était française. Il suffisait de l’en informer…. Mais le jeune homme ne l’entendait pas de cette oreille (l’application servile du règlement rend sourd…). Et j’ai donc dû m’astreindre pendant plusieurs mois à de fastidieuses démarches desquelles je garde encore un souvenir cuisant. Et une colère toujours intacte, que j’aimerais restituer au travers de cet humble billet.

Mesdames et Messieurs les sarkozystes, je ne vous félicite pas : c’est justement de cette France là dont je ne veux pas. Dont nous ne voulons plus !

Françaises, Français, venez avec nous dire NON

le 27 mars 2010.

Partout en France.