(Photo Thiphaine Campet / recadrée – le travail sur les textures or-œuf-émail et les matières des trois blancs œuf-sauce-pâte suscite l’attention juste ce qu’il faut )
Une note de mars 2008 avait abordé la difficulté de faire des photos de nourriture qui peuvent rapidement devenir écœurantes
A l’inverse l’esthétisme, le spectacle visuel (pures merveilles visuelles … Michel Bras, belle qualité aussi chez les blogueurs ) qui étonne ne fait pas toujours saliver.
Les photos qui donnent faim ne sont pas si fréquentes, il y a sur le site de Paul Bocuse une rubrique « incontournables » (noix de Saint-Jacques au beurre blanc, les écrevisses à la nage de Pouilly-Fuissé, Filets de sole aux nouilles Fernand Point
etc.) qui est irrésistibles, il y a aussi la galerie de photos de Bruno Menard à l’Osier
bien suggestive.
On voit bien dans ces deux cas qu’une photo de nourriture c’est un travail de couleurs et de texture, les éclairages ayant pour but de la rendre lisible.
Pascale a fait connaître l’atelier photo d’Isabelle Rozenbaum.
Cette note est pour signaler le travail d’une amie, la chef et photographe Tiphaine Campet, qui a déjà publié « de la Cuisine à l’Art » avec un nouveau livre et ses toujours belles photos : "Leçons de séduction - 50 recettes gastromantiques" chez Tana collection "Mon Grain de Sel".
(Photo Thiphaine Campet / recadrée – la dominante magenta est une remarquable mise en scène pour l'émail du plat et les herbes coupées sur les makis, la difficulté dans ce type de photo est de ne pas avoir des ombres plates. Tiphaine est cuisinière et photographe, ça se voit)