L’exorciste, le retour

Publié le 13 janvier 2010 par Tommy

Lundi soir, la chaîne FOX diffusait un inédit de FRINGE, non répertorié sur les coffrets de la 1ère saison.

Kirk Acevedo (agent Charlie Francis) avait mentionné avoir tourné 2 épisodes supplémentaires l’année dernière avant le déménagement de la production à Vancouver. Cet épisode perdu est-il le seul dans les cartons de la chaîne ? L’avenir nous le dira. En attendant, voilà ce qu’on peut dire de UNEARTHED.

De l’aveu même de Walter Bishop au début de l’épisode, c’est bien le petite troupe de GHOSTBUSTERS (qu’il citait déjà dans Déja vu/The Road Not Taken) qui est sur le devant de la scène.

Pour cette nouvelle variation sur l’interprétation/recherche de l’âme humaine chère à la série, le réalisateur Frederick Toye fait ce qu’il peut (et on peut de demander s’il n’a pas oublié de monter des scènes tant l’ensemble est inégal et décousu, niant toute potentialité dramatique) sur un scénario à tiroirs de David Goodman et Andrew Kreisberg, qui revisitent maladroitement William Friedkin 73, dans une curieuse version soft. Sa période bleue sans doute ?

Dans cette histoire d’exorcisme scientifique, Acevedo et Torv font de la figuration, et dieu merci (sans jeu de mot) on évite de peu que l’épisode ne se transforme encore une fois en Walter show. Car en dépit de mon admiration pour John Noble, FRINGE est un ensemble show et les scénaristes devraient se décider à écrire des histoires chorales au lieu de tirer la couverture vers l’un ou l’autre des personnages au hasard de leur inspiration. Malheureusement, en dépit de quelques saillies mordantes, Walter fait un bis repetita d’autres épisodes et se contente de manier l’encensoir psychédélique incantatoire avec son brio habituel.

Curieusement, les personnages centraux de ce stand alone formaté (Alice Kremelberg, Lisa Donovan et Amy Carlson, sa mère Maureen, épatantes) sont développés avec soin et on se prend à regretter que le même souci de détail ne soit pas appliqué aux réguliers de la série. Pour le fun, intervient le curé/pasteur de service, noble dans son interprétation outragée du clergé dont les certitudes sont foulées au pied par les questionnements propres à la science.

Bref, vous l’aurez compris, je n’ai que moyennement apprécié l’épisode, bien inutile dans la construction de la mythologie de FRINGE, si ce n’est cette curieuse confession de Peter : « Moi aussi j’étais différent à l’école. J’étais toujours malade. Je n’avais pas vraiment d’amis. »
A quoi fait-il référence ? On est en droit de se poser la question. Walter a-t-il ramené de l’autre dimension un autre Peter, malade lui aussi mais dans une moindre mesure ? Que lui a-t-il fait subir pour le guérir et le sauver ?

WALTERISME DE LA SEMAINE
« Permettez-moi de délirer un peu. Mon imagination a souvent raison. »

LES BONUS

Les glyphes s’épelaient AVENGE (revanche/venger).

Et l’Observateur passait devant l’église.