Il a alors décidé de porter plainte. La cellule cybercriminalité de la police a vite retrouvé la trace de l'adolescent grâce à son adresse IP. Chez lui les policiers ont trouvé des logiciels de piratage. Il a été placé en garde à vue le 5 octobre. Il a reconnu être l'auteur de ce piratage. Sur cette même période il a été exclu deux jours de son établissement scolaire. À son retour, il a présenté plusieurs fois ses excuses au proviseur et au professeur de musique.
Le proviseur n'a pas pour autant souhaité le renvoyer, ni le sanctionner plus avant : « Nous avons fait un véritable travail d'accompagnement avec lui, et son geste a suscité des débats importants au sein de l'école sur les dangers d'Internet ».
Aujourd'hui, il prépare son brevet comme les autres élèves de troisième. Il passera tout de même devant un juge des enfants. L'établissement réclame 500 euros de dommages et intérêts à la famille pour les frais d'installation d'un nouveau serveur. Celui-ci coûtait 5 000 euros et a été intégralement acheté par le collège.