Que manger cet hiver pour que ça nous réchauffe, nous tienne au corps mais ne nous reste pas sur le corps ?
Bien sûr, un hiver sans plat mijoté (pot au feu, daube, osso bucco…), raclette, fondue savoyarde ou bourguignonne, tartiflette, croziflette…ne serait pas un hiver… mais manger ce type de plats tous les jours, c’est synonyme d’un printemps à la diète pour avoir un corps svelte sur la plage !
Comme je n’ai pas la ténacité suffisante pour un quelconque régime, moi, l’hiver c’est soupe trois à quatre fois par semaine. Non, pas les soupes aux légumes qui sont certes très bonnes en entrée mais ne calent pas.
Je vous parle ici des soupes « plats », à savoir les soupes asiatiques. J’en suis fan. Alors dès que les températures sont aux alentours de zéro, ma grande marmite ne chôme pas.
De quoi je vous parle ? De ces soupes composées d’un bouillon de viande, de viandes, de pâtes (des pâtes de riz et il en existe de différentes sortes – nouilles aux œufs, nouilles au Sarrasin, nouilles au blé, vermicelles…), de plantes aromatiques et/ou de légumes.
Ça y est, vous voyez de quoi je vous parle ? La plus connue, c’est la soupe vietnamienne Phô (attendez, même Leaticia Halliday adore et en fait chez elle, si c’est pas de la référence ça, je sais pas ce que c’est !!!).
J’aime quasiment toutes les soupes asiatiques quel que soit le pays : les vietnamiennes, les thaïlandaises (plutôt épicées et à base de citronnelle et de lait de coco), les laotiennes (un mix entre les soupes vietnamiennes et thaïlandaises, qu’on peut manger avec du riz gluant), les chinoises (la fameuse soupe de nouilles aux raviolis aux crevettes, les nouilles au canard laqué…), les cambodgiennes, les taïwanaises, les japonaises,…
Il est facile de varier les plaisirs en changeant de bouillons (poulet, bœuf, porc, crevettes, poisson…), de viande et de pâtes. Ce sont des plats tout en un. Une soupe, de la viande, des légumes, et des féculents, que demande le peuple !
Ma dernière soupe en date, c’est dans un restaurant japonais que je m’en suis délectée. C’est une soupe aux nouilles Soba au porc avec des pâtes au sarrasin, de l’œuf, du chou, des algues et de la ciboulette. Ça sent divinement bon. C’est bouillant, copieux, peu cher et délicieux à s’en taper la tête contre les murs (enfin… pas dans tous les restos, mais dans celui là, c’est une tuerie !).
Comme je suis gourmande, au restaurant, je me contente rarement d’un plat. Je partage avec mon homme ou mes amies un/des autre(s) plat(s). Cette fois-ci, avec monsieur MadlyJ, c’est la fameuse « crêpe » japonaise, l’Okonomiyaki, spécialité d’Osaka.
C’est quoi cette crêpe ? C’est la crêpe dont raffole Roméo. Quoi vous ne savez pas qui est Roméo ? Mais si, c’est le chat orange de Lucile, Amour et Rock N‘ Roll. Il en réclamait à son maitre à longueur de journée : « Miaouw, je veux des crewpes ». Je sais que cette référence est ringarde au possible et que seules les personnes ayant grandi avec notre amie Dorothée peuvent connaître, mais j’assume…q uoique, je ne devrais pas ! Mais je n’y peux rien si cette référence culinaire date de ce dessin animé !
Pour ne pas vous laisser sur votre fin, et pour être plus précise, l’okonomiaki, c’est un genre de crêpe omelette composée de farine de sarrasin, d’œufs, de chou chinois coupé en lamelles, de viande (au choix, porc, poulet, crevettes, fruits de mer… ) et/ou de Kimchi (chou fermenté pimenté) et/ou de fromage, le tout recouvert d’une sauce sucré-salé, de mayonnaise et de copeaux de poisson séché. C’est fumant, puisque préparé à la minute et servi sur une plaque chauffante, très bon mais assez copieux et bourratif (voir écœurant à cause de la sauce sucrée). À partager pour apprécier pleinement le plat (et demander de le napper de peu de sauce !).
Comme d’hab, je déborde de mon sujet, je vous titre des soupes et finis mon billet en vous parlant de « crêpe » japonaise… ha m’dame MadlyJ, apprenez à vous contenir !
Et vous, vous avez quoi dans vos assiettes l’hiver ?