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Them Crooked Vultures

Publié le 13 janvier 2010 par Actualitté

Qui a osé dire « The Rock is Dead » ? Toi, là, dans le fond, tu sors ! Non, parce qu’il y a tout de même des choses qui ne disent pas dans le grand temple du rock. Et la preuve en est Them Crooked Vultures. Nouvel album dans les bacs fin d’année 2009 et qui marque l’année 2010 dans le genre rock alternatif. Grand bruit dans le monde du rock, l’album passe de petites mains en petites mains pour le plaisir de nos oreilles.
Bande de vautours? Mais des vautours à la grande classe
Them Crooked Vultures : Des vautours aux grosses guitares !À la question tendancieuse : est ce que Them Crooked Vultures est un nouveau groupe, la réponse est étonnante. En effet, c’est bien un premier album éponyme avec cette formation de musiciens. Néanmoins, vous connaissez déjà leur nom et leur style. Le phénomène rock ne pouvait pas être signé par n’importe qui. Se sont donc réunis Dave Grohl à la batterie. Ex-batteur de Nirvana et leader guitariste des Foo Figthers. Josh Homme au chant et à la guitare du groupe les Queens Of The Stone Age. Et John Paul Jones est tout simplement le bassiste d’un groupe qui gagnait tellement à être connu : Led Zeppelin. Rien que ça. D’où un album archi puissant, débordant d’énergie de rock !
L’album s’inscrit dans la veine du rock pop-grunge comme nous pouvons le reconnaître sur les albums des Foo Fighter ou Queen Of The Stone Age. Le petit truc en plus, la place de chacun sur chaque piste. Un trio qui se partage l’opus comme jamais. Des solos de batterie assez rares sur les albums en général, reléguant le batteur à juste une boîte à rythmes, s’impose de manière harmonieuse. Les riff led zeppelins laissent échapper un parfum rock absolument pas nauséeux.
Complètement psyché
L’album est complètement déjanté. Les textes sont assez courts sur des pistes bien plus instrumentales. Les guitares sont folles, aux cordes qui se déhanchent comme des poissons hors de l’eau. « Scumbag Blues » et « Gunman » sont de très bons morceaux originaux entre des notes gothiques et funky. Gros clin d’œil à culture anglaise avec les symboles londoniens comme les cabines téléphoniques et le bus rouge sur la pochette et l’univers rock glam à la Ziggy Stardus n’est pas très loin non plus avec « No One Loves Me & Neith Do I », « Mind Eraser, No Chaser », « Bandoliers » et « Reptiles ».

Pourvu qu’ils ne préparent pas leur suicide sur scène à l’instar de Bowie, tuant son double schizophrène sur scène. Ce serait vraiment dommage parce que l’album est très bon, homogène, simple et entraînant. Savoureux mélange du passé ac/dcien avec « Elephant» (un morceau par ailleurs aux riffs de guitare orgasmiques), et du futur mystique avec « Interlude Whit Ludes » (dans une veine de Blur avec l’album 13.) dans un présent que l’on connaît déjà puisqu’on retrouve l’univers fort des Foo Fighters (« Dead End Friends »). Album vif et audacieux, un vrai vent de fraîcheur rock alternatif puissant !


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