Aubade pour deux amants

Par Otangerac


Parfois le dimanche
Dans mes moments de répit
J'étale tous nos mots sur le sofa

Et musarder à l'intérieur de ton être

Voyage à travers ton corps et ta peau
La bouche cousue à nos rêves
Mon souffle s'y promène en silence

Laissent éclore le présent
Jalousant les journées que tu passes sans moi
Aux nuits où je ne suis pas disponible

Ma main ne répond plus à ton galbe
Mes mots s’impatientent s'entredéchirent

Hélas la nuit n'est pas venue hier sans toi
Qu'importe ! D’autres nuits viendront 

Parfois dès que ma nuit s’avance et s'endort
Je pratique le silence sans intentions funestes

Sans douleur sans cris
Je tente de me frayer un passage à travers tes silences
Et des mots que tu ne prononces jamais
Heureusement il y a les sourires chimériques
Qui savent si bien transmettre la fièvre d’un lendemain prometteur

Inexorable le temps parcourt mes doutes fugaces

A présent je rêve
Je n'avais pas remarqué que je m'étais égarer dans tes nuits
Je songe à mon retour dans tes bras
Et je m'inquiète de notre prochaine rencontre

Otangerac