L’an vieux pointe à l’apogée
Sa funeste fin s'annonce
Et tombe à la seconde qui tourne,
N’en sera le thème à l’instant proche ;
Intransigeantes, les aiguillés de l’horloge,
Qui vont faire tinter l’heure fatale !
De son dernier souffle de vie
Laid, le marteau de la cloche,
De la triste fin qui l’appelle,
De sa longue résonance,
Ne trouvera dans la rencontre
Que le vieil an,
Qui viens d’achever sa souveraineté,
Accompagné d’un fabuleux cortège,
De cotillons de ballons et d'absinthe
Et l’an vieux, ainsi, Dieu le cache,
Comme un cadeau de ce monde,
Ou faible, et fort,
Tomberont sous le lai fatal
Qui veut faire sa mâle !
Quand n’es le sort,
Adieu, vieux ! Repose en paix !
Et viens l’an nouveau qui nous trace
Enfin l’age de la raison !
Otangerac