Le mistral nous
racontait des histoires
En ce village ou a fuis ma mémoire
Elle aimais courir dans ce sombre chemin
Et jouait en mettant en valeur ses seins
Marchais sur la pointe des pieds
Danseuse légère d’une vie dépravée
Elle me regardais et riais
Et moi !moi d'envies je crevais.
Elle avait l'âge des amours de printemps
Des yeux de voleuse de diamants
Innocente comme l’amour au balcon
Mais le cœur acéré comme un hameçon
Mais par malheur dans mon cœur elle est entré
Lui arrachais la vie et émietté!
Combien se sont
brisés à ce bonheur
Pourtant tu ne leurs avais point promis ton coeur
Tu étais ce mirage d'hommes perdus
Un tout petit poème sur le mur des âmes incongrue
Combien de fois mes larmes séchées, je l’ai relu !
Et en souriant j’en est aimé l'écriture
Tu était le soleil traversent les nuages les jours d’orages
Le mistral dans ma tête qui en bloque ses rouages
Je garde en moi un
goût d’amertume
De poussière et de jour de brumes
Tu es l’hirondelle au nid abandonné
L’oiseau aux ailes dorées
Qui survola ma vie
Fière comme toutes les femmes belles
Qui s'imaginent éternelles
Tu es partie une sombre nuit l’on ne sait avec qui.
Je t'attendais devant notre bistrot l’air idiot
Comme un poivrot
devant un verre d’eau
Depuis je ne sais toutes les ombres
Que j'ai prises pour toi dans ce chemin sombre
Otangerac 12.01.2010