Ce n'est pas la première pub Thaï de cet acabit : un petit bout de film mélodramatique, un peu comme "Les choses de la vie" en une minute et qui tire les lormes aux yeux. Les ingrédients, on les connaît : voix off, musique violonnée sur-présente, montage au carré, scénar simpliste. On n'ose plus faire ce genre de pubs en Europe sous peine de passer pour un neuneu arriéré.
Alors, en cachette, on regarde ces pubs Thaï qui, comme un bon vieux mélodrame dont on voit les ficelles, nous font malgré tout pleurer, nous, les aguerris de l'image, nous, à qui on ne la fait plus de ces violons larmoyants, nous qui ne pleurons plus jamais, parce que ça ne se fait pas. Nous sommes des cérébraux, nous, que voulez-vous ; bien supérieurs à ça, dans notre bain de jouvence technologique, nos réseaux sociétaux où l'on ne montre plus que des miettes de soi, les plus signifiantes socialement. La technologie et nos relations virtuelles nous auraient-ils rigidifiés ?
Je n'hésite pas à revendiquer mon arriérisme béat devant ce genre de pubs. je me la repasse, je re-pleure, je ne sais pas pourquoi, mais ça fait du bien...
Ci-dessous, dans la même veine, la Pub Pantène (Thaïlande)