Les harkis du Loiret sont déçus...
Ils regrettent leur manque d'union et la disparition de contacts réguliers avec l'administration. Les harkis du Loiret sont quelque peu déçus. Belkacem, fils de harkis ainsi que M'henni
ancien harki ne le cachent pas, quelques mois avant les élections régionale qui se dérouleront le 14 et 21 mars 2010.
Déçu, Belkacem l'est d'autant de certains de la communauté que de l'administration. Mais commençons donc par le passé : « Après les manifestations de l'été 1991, de bons contacts avaient été
noués avec la préfecture. Un groupe de suivi se réunissait, des solutions locales étaient trouvées à des petits problèmes. Or, aujourd'hui aucune réunion du groupe de suivi. Nous nous inquiétons,
d'autant que les promesses annoncées par le président de la République Nicolas Sarkozy tardent à venir.
Nous estimons que le nombre d'anciens harkis diminuent, Les enfants de harkis courent toujours après les promesses prévues. Le gouvernement, une fois de plus, semble jouer la montre. Combien sont
morts sans avoir jamais rien touché ? Et combien vont-ils encore disparaître sans avoir obtenu la moindre indemnisation ?
M'Henni, ancien harki dit : « On nous tient de beau discours, qui calment le jeu de temps en temps, mais il n'y a rien derrière. Nous sommes en quelques sortes anesthésiés et plus
particulièrement ceux et celles de l'ile de France dont la Mission Interministérielle aux rapatriés fait de la prestidigitation ».
Mais M'Henni et Belkacem ne s'en prennent pas uniquement à l'administration : « Nous sommes les rois du clanisme, de la division. L'administration a beau jeu, face à nous, puisque nous ne
sommes pas unis. Il faudrait que nous fassions l'intérêt général avant les intérêts particuliers. Sinon, nous n'avancerons jamais ».