5 janvier, j’en est assez de Bangkok, je pars vers Koh Chang voir un ami français qui a un ressort là-bas. 300 bath (10 $) pour l’autobus de mon hôtel à koh chang à 300 km de la ville. Je me lève vers 6 heures, je ramasse mes choses, mets mon manteau d’hiver à la poubelle, maintenant j’en ai vraiment plus besoin. Je pars et j’attends toujours mon argent, j’ai à peine 30$ maintenant, mais bon en me serrant la ceinture tout ira bien et il finira bien par arriver. J’ai perdu mon billet d’autobus, mais tout va bien, on m’en fait un autre, je ramasse ma lessive qui m’a couté 30 baths 1$. Comme d’habitude, on attend, on attend, on remplit l’autobus tranquillement. Comme on dit souvent ici en Asie, “go with the flow”, reste calme, all will be ok… Ça risque d’être long on se reparle plus tard…
Bangkok est vraiment énorme, ça n’arrête pas les immeubles, pas beaucoup de gratte-ciel, mais sa densité est sans fin. Le mélange d’industrie, d’habitations à prix modique et de temples semble pousser comme des champignons. On arrête 30 min et l’on est reparti, 30 min plus tard on est en campagne, les plantations de canne à sucre, d’arbres fruitiers et vue sur les montagnes lointaines sont maintenant au programme. Je me demande encore si Bangkok est vraiment la Thaïlande… C’est son portefeuille économique et industriel, mais pas son coeur culturel.
À moi de découvrir une autre saveur de la Thaïlande, et retrouver mes sens, je suis encore étourdi. J’y est rêvé, mais une fois ici je me sens seul et perdu dans la foule. J’ai beaucoup de travail à faire avant d’être en paix avec moi même. J’espère que la plage saura me reprogrammer, que mon ami Stephane sera là et que mon associé enverra enfin mon argent. J’ai vraiment plus de marche de manoeuvre.
Arrivé au terminal, on attend le bus pour partir vers le transbordeur, à ma grande surprise, le billet de bateau est compris un beau 120 bath de gagné. 30 minutes de traversée qui nous conduit sur l’île avec son vent du large bien apprécié. Pas mal plus endurable que la chaleur accablante de Bangkok et son béton fumant. Une fois sorties du traversier, les touristes sautent dans des camions taxis. Je veux sauver quelques tunes. Je vais marcher un peu et si je trouve la marche trop pénible. Je me négocie un taxi plus loin. Je marche avec mes deux sacs et j’espère que je ne vais pas trop loin. Les taxis me dépassent et les passagers me regardent comme si j’étais un extraterrestre. J’arrête un joggeur thaï qui me dit que j’en ai pour un bon 10 km avant d’atteindre ma destination finale. Oh la la! Je continue en regardant la superbe vue sur la mer et la jungle qui tapisse les côtés du chemin étroit. Ah mon dieu, cette ile possède plusieurs montagnes et la route est inclinée à plus de 30 degrés. Je suis dans une mission suicide.
Un mec en moto arrête et me demande où je vais. Il me dit monter sur sa moto, il va venir me reconduire. Merci! mon dieu je suis sauvé. Au commence le périple la route est sinueuse et abrupte. J’ai peur de tomber à l’arrière de la moto tellement les rues sont abruptes. Il m’explique qu’il est suisse et
qu’il est là depuis un petit moment et il repart dans quelques jours. On roule toujours vers la pearl beach ou mon pote français à son resort, Jane chalet. Le paysage est un mélange de construction thaïe, d’hôtel grand luxe, de boardwalk aux boutiques branché de plongé et autre truc de surf. Il a quelques petits bars sur les cotés et des filles cri allo! allo! Je comprends qu’il y a plusieurs sortes d’industrie touristique ici. On croise plein de blanc en moto avec de petites Thaïes à l’arrière pour confirmer mes soupçons.
On arrête pour s’informer dans une mercerie indienne. L’Indien (paki c’est péjoratif, mais bon vous comprenez mieux, il ne vend pas de cigarettes ou mocassin) dit ha! le resort de mon ami Stéphane. C’est mon ami aussi, vous avez passé tout droit, c’est près du bureau de poste. On revient sur notre route et l’on trouve enfin le Jane chalet ressort au bout d’un chemin non pavé et accidenté.
jane chalet resort
Possède une dizaine de chambres de style bungalows près de la jungle et loin du flot de visiteurs étrangers. Stephane m’assure que son chef cuisinier est parmi les meilleurs de l’île, car il est très polyvalent. Il cuisine Thai, Français et italien sans aucun problème. Il y a une terrasse avec une vue spectaculaire sur la mer où l’on peut déguster l’excellente cuisine du chef. Situé dans coin tranquille près des plages les plus achalandées telles que white sand beach et kaibae beach. Il est facile de se rendre en quelques minutes en moto vers tout les points d’intérêt de l’île. On peut louer pour vous une moto pour un 200 bath (6$) par jour. Très pratique est meilleur marché que le taxi à 100 baths la course. Tous les jeudis il y a de la musique live sur le bord de plage avec un service-bar. Jane chalet resort c’est gens bien sympa qui peuvent vous arranger presque tout pour pas cher.
plage privée
free wifi
air conditionné
TV avec câble
mini bar
Jane chalet ressort 13/22 moo.4 Koh Chang Trat 231
[email protected]
tel 66(0)39551498
Koh Chang est la deuxième, plus grande île de Thaïlande. Koh Chang est un des nombreux parcs maritimes de la Thaïlande situés à 3 heures de Bangkok. Le parc comprend un archipel de 40 îles entouré d’eau turquoise et cristalline. Surtout reconnu pour ses sites de plongée exceptionnelle. Cette île est un vrai paradis terrestre. Dommage que je sois obligé de la couvrir pour vous. Il y a dans son centre de la jungle et de majestueuses montagnes, on peut y marché en forêt pour y découvrir plusieurs chutes magnifique. Le côté rustique de l’ile peut encore se découvrir en visitant les villages de pêcheurs. On peut louer un bateau et explorer la côte, ses plages vierges et ses dizaines d’iles paradisiaques.
L’histoire de Trat l’endroit ou on prend le traversier vers l’ile est mouvementé. Durant le règne de Rama V , le gouvernement Thai a conclu un traité avec la France pour qu’il retire leur armée de la province de Chanta Buri. Le 23 mars 1906, le roi dut céder Patapong, Siem Reap et Sri Sophon à la France en échange de Trat et de ses îles. En janvier 1941, durant la guerre d’Indochine les troupes françaises ont transgressé les eux territorial Thailandaise. La flotte Thai est donc venue défendre son territoire. Les Thaïlandais ont remporté la bataille qu’on nomme aujourd’hui la bataille navale de Koh Chang.
L’île des éléphants offre une grande variété d’activité : plongée sous-marine, trek à dos d’éléphant, trekking dans la jungle, promenade en motorbike, promenade en cheval, la plage la pêche et il y a aussi du paintball. En Thaïlande on peut avoir tout ce qu’on désire avec un petit peu d’argent et ça n’a rien à voir avec Las Vegas comme prix.
Le 7 janvier, je prends ça mou, reste au resort puis j’écris. Ce n’est pas si dur en face de la mer avec Stéphane qui met sa musique weirdo et le vent du large qui berce mes écritures. On se fait un petite boom avec ses potes français. Demain, je louerai une moto pour aller explorer l’île un petit 200 bath (5$) bien investi..Au moins, mon premier reportage est enfin parti…!
La soirée va bon train, plusieurs whisky et quelques bong de weed thaï gracieuseté du frère de Jen pinoi qui carbure au ganja. Ici, c’est une île Thaïlandaise on ne sait pas pourquoi, mais il a un mélange de rastas, de surf et bedaine basanée en jaloux. Le reggae ici c’est la musique tout indiquée. On a pas le goût de se rincer les oreilles au métal.plusieur falang vont au bambou-bar prendre une petite puff.
Je rencontre un Américain et une Suédoise qui sont en vacance en Thaïlande. Il réside au à Siem Reap au Cambodge ou ils ont un guest house (petit hôtel nommé european guesthouse ). On échange nos cartes d’affaires et je promets d’aller les visités, il me dit qu’il peut m’arranger ce que je veux, au Cambodge tout est possible, même tirer une vache au bazooka. Un contact de plus a visité.
La soirée va bon train je commence a être pas mal avancé, avec tout cette bonne boisson a moitié gratos et b ien dosé.On a droit à un buffet avec ailes de poulet et frites pas mal du tout. Ça fait du bien de manger comme en Amérique et même de la malbouffe. La soirée, est cool plein de gens de tous les horizons, nationalité et langue maternelle. J’ai tendance a mal jugé les étrangers avec des filles thais. j’ai peine à croire qu’ils peuvent communiquer efficacement. Des Français parlant un anglais saboté, des danois parlant à peine anglais avec des filles thai parlant un anglais plutôt approximatif et sans profondeur. C’est plutôt de la location à rabais, mais bon que voulez-vous? On ne changera rien à ce triste manège, mais nécessaire. Les travailleurs qui font les petits boulots et les filles de bar sont cambodgiens, issan venue de nord agricole et Vietnamien. Ils sont venus ici gagner plus d’argent pour l’envoyer à leur famille respective pour diverse raison. Ils se regroupent ensemble pour partager leur culture et les frais de logements. Il n’ose pas dire le vrai travail qu’ils effectuent ici. On ne les questionne pas trop, car l’argent ici comme partout ailleurs justifie bien des vices.
Une fille thaïe qui pleure disparait, elle revient les yeux au maquillage défraichi par les larmes. Elle se colle à n’importe qui en 1 minute. Elle me parle d’un falang qui s’en va. Encore un rêve de briser. Tout le monde part, car il ne reste plus de boisson. On ne s’en plaint pas outre mesure. Boire trop n’est jamais bon spécialement quand on n’est pas dans son pays d’origine.
Je me lève les rastas thai fument déjà au lever du soleil, il m’en offre, mais je passe mon tour je suis déjà chao d’hier. Un Français sympa, oui ça existe, me parle du Cambodge. Il n’y a qu’une route, les autres routes sont des pistes et sentiers hors piste. C’est pour ça que la majorité des gens se contente de visiter, Siam Reap, Angkor et ses environs. Le Cambodge doit être dans mes prochaines destinations.
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