En Inde, on retrouve le
basilic sacré,
Ocimum tenuiflorum, dans presque toutes les maisons hindoues. Aussi appelé tulsi, on en retrouve deux variétés surtout: la sombre, Shyama et la claire, Rama. Cette plante est très importante pour la tradition hindouiste en étant un très fort symbole de cette communauté. Dans le langage sanskrit, le terme «tulsi» signifie «l’incomparable». La signification du basilic sacré prend tout son sens dans
Tulabharam, la pesée. Satyabhama se vantait souvent de l’amour que lui portrait Krishna et de l’emprise qu’elle avait sur lui. Rishi Narada en visite chez Satyabhama, rapporta dans une conversation qu’en fait, ce serait Rukmini, la première épouse de Krishna qui détiendrait le cœur de Krishna. Incapable de supporter ces propos, Satyabhama défia Narada de les prouver. Et Narada proposa alors à Satyabhama de charitablement lui donner Krishna, pour ensuite le regagner en payant son poids en or et en bijoux. Narada pour l’encourager, laissa croire à Satyabhama que si elle réussissait, l’amour de Krishna n’en serait que décuplé; mais il la provoque aussi en doutant de sa fortune, essayant de la persuader que celle-ci n’était peut-être pas assez grande pour contrebalancer le poids de Krishna et dans le cas où Satyabhama ne parviendrait pas à relever le défi, Narada hériterait de Krishna en tant qu’esclave. Après que Krishna fut envoyé chez Narada, une énorme balance fut mise en place. Satyabhama pendant ce temps rassembla toutes ses richesses et bientôt, tout cet or, ces bijoux et ces pierres précieuses furent posées sur un côté de la balance, avec Krishna assis de l’autre. Mais la balance ne bougeait pas. Narada tracassait Satyabhama en lui disant qu’il n’était plus bien loin le temps où Krishna serait vendu au marché des esclaves. Satyabhama paniquée, supplia les autres épouses de Krishna afin qu’elles aussi, ajoutent leurs richesses à la balance. Elles acceptèrent par amour pour Krishna mais en vain, la balance ne bougeait toujours pas. Narada suggéra à Satyabhama d’aller consulter Rukmini; peut-être qu’elle saurait comment la sortir de cet impasse. Satyabhama dut ravaler sa fierté pour faire appel à la première femme de Krishna. Rukmini vint et posa une seule et unique feuille de tulsi sur la balance et comme par magie, la balance pencha si lourdement du côté de la feuille de tulsi que même lorsqu’on retira tout l’or et tous les diamants, celle-ci penchait toujours du côté de la feuille. Alors qu’il existe de nombreuses versions de la pesée, l’histoire de la feuille de tulsi ayant plus de poids que toute les richesses de Satyabhama, reste la fin la plus populaire. Elle est fréquemment employée pour rappeler la signification du basilic sacré et combien la plus humble des offrandes à Dieu, est toujours supérieure aux autres richesses matérielles.
Tulabharam - La pesée- 1 t. eau tiède
- 2 c. à table huile d’olive
- 1 sachet de levure sèche (1½ c. à thé)
- 3 t. farine
- ¾ c. à thé sel
- ½ t. parmesan finement râpé
- 1 c. à table comble basilic séché
- 5 gousses d’ail pressées
- Huile d’olive
- Gros sel
- Basilic séché
Déposer les 8 premiers ingrédients dans la cuve de la machine à pain, selon des directives du manufacturier.
Mettre la machine à
pain en marche, au cycle «pâte – dough».
Lorsque le cycle est terminé, poser la pâte obtenue sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin et la façonner doucement avec les doigts jusqu’à l’obtention d’une rectangle grossier, d’environ 10x15".
Badigeonner toute la surface de la pâte d’huile d’olive, saupoudrer de basilic séché et de gros sel au goût.
Faire cuire au four sur la grille du centre à 400°, pendant 15 à 20 minutes pour une foccacia tendre ou pendant 20 à 25 minutes pour une foccacia plus croustillante.
Couper en larges lamelles et servir avec un peu d’huile d’olive et de vinaigre balsamique, si désirée.
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