ninjaaaaaa !
Bob est tueur de ninjas. C’est son métier, son truc à lui, son passe-temps, sa passion bref son délire. Son petit kiff ? Allonger un p’tit ninja qui faisait le malin dans son pyjama intégral et son grand sabre en acier. Tu m’étonnes que c’est plus dur le sabre maintenant que t’as plus de main…
Pour la petite histoire, il faut bien comprendre (et honnêtement, si c’est moi qui l’apprends après le film, à votre place je me poserai pas mal de question) que Bob est un ancien Ninja. Mais il était pas à fond dès qu’il s’agissait de tuer des inconnus et encore moins dès qu’il s’agissait de petit enfants innocents. Du coup, en pleine crise d’adolescence (ce qui n’est pas banale chez les assassins) le petit bob plaque catana, étoiles, sabre et autres ustensiles pour dépecer menu pour découvrir la vie la vraie et aussi se venger. Il a troqué son kiminono pour quelque chose de plus seillant : un vieux jean usé… armé d’un espèce de poignard bien aiguisé, (le genre qui coupe le siflart sans problème), au bout d’un chaine, qu’il fait tournoyer comme un fou, il s’attaque à l’organisation la plus dangereuse du monde : les ninjas !
Et comme il est un peu plus compétent qu’un footballeur de ligue 1 (oui pardon mais bon y en a, y faut qui mange), notre Bob défonce du ninjas à des cadences infernales, paf paf, entre la douche et le p’tit déjeuner, et il n’arrête pas. Du coup la première conséquence c’est le sang qui dégouline, gicle, tâche, ça ne goûte pas, ça coule. C’est pas des giclettes, ce sont des torrents. Il ne bruine pas, c’est le déluge. Bref, attention les enfants, ce n’est pas un film à mettre devant tout les yeux.
Bob n’est pas assassin, c’est un poète. Imaginé un Ronsart du sabre. Mignone allons voir la rose et tout le pataquès, mais la version remastérisée, celle ou à la fin, on coupe les jambes et les mains.
A noté que plusieurs fois, on peut observer l’improbable rencontre des ninjas et des forces d’interventions américaines qui ramassent une raclée phénomènes, jusqu’au moment où nos gros bétas comprennent que s’ils tirent dans les jambes des ninjas avec leur gros bazooka, les ninjas ont beaucoup plus de mal à marcher…
On m’avait conseillé ce film en m’assurant que j’adorerai la mise en abîme et la personnification filée de la réflexion sur l’avenir de l’homme dans la société… Alors oui, j’ai adoré mais pas pour les raisons suscitées, Ninja Assassin raconte l’histoire d’un mec qui découpe des ninjas, comme ça c’est clair, pas besoin de faire des scénario alambiqués. Ici c’est la boucherie, pour le café philo, faudra attendre…
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J’avais oublié de rajouter qu’il y a une histoire d’amour passionnelle…