{Partir, rester, revenir. Et puis rester}

Comme elle, il m’est arrivé souvent de douter ces derniers temps. Douter de ce que je faisais ici. De l’envie de continuer à faire vivre ce blogue, alors que je n’avais plus autant d’inspiration qu’avant. Je me disais qu’après presque 3 ans de blogue, peut-être qu’il était temps de passer à autre chose. Et pourtant, c’est toujours ici que je revenais.

Pendant les fêtes, j’ai eu envie de tout changer. Mon dernier thème ne me ressemblait plus. J’avais envie de couleurs douces, de retour à l’épuré qui faisait Une Fille & La Toile jusqu’ici. J’avais envie, aussi, d’un nouvel arrangement. Une page d’accueil plus moderne, plus visuelle, de catégories mieux rangées et plus représentatives du blogue en 2010. Je ne vous dis même pas comment je me suis amusée à imaginer ce nouveau chez moi. Ni les dizaines de billets que j’avais dans la tête.

Dizaines de brouillons non postés, abandonnés en cours de route.

Depuis hier, mon blogue était cassé en mille morceaux. Un problème technique, réparé depuis mais toujours mystérieux à mes yeux, le rendait inaccessible. Et j’ai pris conscience d’à quel point j’aimais ce blogue, pendant que les erreur 500 se multipliaient à chaque rafraichissement de page. Je me suis rappelé de comme j’aime penser aux prochains billets, dans ma tête, sur le chemin du retour, mot après mot. J’aime prendre des photos qui racontent une histoire… J’aime me promener chez d’autres, discuter, rigoler, raconter des bêtises et pouffer de rire derrière mon écran. J’aime quand vous me laisser un petit mot, une impression, quand un billet vous touche. J’aime toutes ces rencontres que j’ai fait depuis 3 ans.

Alors cette après-midi, d’un coup, la réponse que je cherchais depuis des mois m’est apparue en pleine face, d’un coup, sans mesure et sans nuance. Je me suis dit que j’étais bien bête, de me poser autant de questions devant l’évidence.

Bien sûr que je reste. Quelle question.

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Photo sans aucun rapport, prise cet été dans une grotte, près de Tanger. J’aime ces conciliabules dans la lumière…