En règle générale, les voix criardes des punks rockeurs made in US ne m'enchantent guère. Mais par souci d'équité musicale, j'eus pris le risque de m'intéresser de plus près à l'album des Fireworks sorti fin 2009 en attendant leur nouvel album courant 2010. Le groupe originaire de Détroit nous offre avec "All I have to Offer is My Own Confusion " un véritable apogée du punk rock collégien. Une chose est sure, les « gratteux » seront heureux. Brett Jones pose sa voix de post ado pubère sur des rythmiques rapides, le tout assorti de guitares et de batterie plus qu’omniprésentes apportant une touche plutôt divertissante à l'album. Mais pourtant les mêmes reproches personnels subsistent : une trop grande répétitivité, des mélodies dignes de fête de la musique du village et une voix parfois au bord de l'insupportable. Fireworks fait parti de ces groupes soi-disant indépendants qui s'appuient sur une vision simple du rock : plus il y a du bruit, plus l'album est bon. Malgré quelques morceaux sympatoches dirais-je (expression à la Pascal Sevran, paix à son âme), nos amis américains apparaissent comme un simple groupe comme les autres. Kurt Cobain aurait sûrement eu la bonne idée de porter plainte.