A lire le communiqué de l'avocate Blanche Magarinos-Rey de Kokopelli, vous savez cette association qui fait la conservation des semences traditionnelles, qui est attaquée par les semenciers industriels pour non inscription au catalogue national des semences, ces semences traditionnelles, inscriptions payantes évidemment.
Le grainetier Baumaux, qui fait plein de pubs sur internet et qui poursuit l'association, avec l'aide du Gnis qui met sa force de communication pour envoyer des courriers aux blogueurs prenant trop le parti de l'association Kokopelli, a visiblement déposé auprès de l'inpi, la marque tomate Kokopelli, et présenté cette semence dans son catalogue de printemps 2010, page 490.
Coup de marketing, provocation, non, méthode de voyous, puisqu'il s'agit bien d'une démarche qui a été entamée il y a maintenant plus de deux ans à l'INPI, période déjà de procès, entre baumaux et kokopelli, la marque tomate kokopelli déposée en octobre 2007 est le détournement d'une cause par une société qui se dit victime de concurrence déloyale et qui procède ainsi par contrefaçon ou détournement d'image (utilisation à la fois du nom de l'association et de la tomate, l'un des symboles du combat pour la biodiversité de Kokopelli).
Bref dans ce combat, le Baumaux ne valait pas grand chose, le voilà en dessous de tout.