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Le Vrac à Venise

Par Venise19 @VeniseLandry
Le Vrac à VenisePermission accordée : vous pouvez lire un livre en avion !
Lisez ... elle est forte celle-là. On peut soigner un individu de la paranoïa mais pas un pays !
Amis canadiens, vous pourrez finalement vous rendre à Los Angeles un livre à la main. Transport Canada a annoncé que l’interdiction d’amener des livres dans ses bagages à main n’était qu’un simple malentendu. Ainsi, les agents de sécurité des aéroports ne pourront plus refuser les bouquins des voyageurs en direction des États-Unis.
Après la tentative d’attentat du 25 décembre, Transport Canada avait augmenté les mesures de sécurité dans les aéroports. Les autorités avaient notamment dressé une liste restreignant les articles pouvant être mis dans les bagages à main. Une liste incluant ordinateurs portatifs et autres caméras, mais excluant les livres. Aussitôt, des groupes de pression, sur Facebook et ailleurs, avaient critiqué la décision de Transport Canada. Mission accomplie.

(tiré du Libraire)
Je ne le lis pas, je le vis
Avez-vous remarqué le titre que je lis ? Maleficium. À voix haute ! Eh bien, pour la première fois de ma vie, j’ai demandé à Marc de terminer la fin du chapitre en silence, j’étais trop dégoûtée. Je considère que je fais un honneur à Martine Desjardins, en arrivant pas à me raisonner, ça proclame combien c'est bien écrit ! Alors hier, quand j’ai déniché cette entrevue signée Elsa Pépin (collaboratrice spéciale La Presse) avec l'auteure, je me suis dit : mission accomplie !
«J'écris pour la même raison que je lis. Je n'ai pas envie de me retrouver dans la cuisine de ma voisine. J'aime apprendre des choses, m'évader. J'ai une vie très tranquille et l'écriture est pour moi une activité d'imaginaire. J'essaie d'arriver à écrire un livre qui ne pourrait être écrit que par moi.» J'ai un faible pour les bizarreries littéraires. Mon ambition était d'écrire une curiosité littéraire.»
Chantal Guy n’a jamais si bien dit !
"Bref, la personne qui donne un livre se dévoile autant qu'elle croit dévoiler celui ou celle qu'elle gâte. D'où le caractère intime du présent, beaucoup plus intime que ces huiles de bain tellement à la mode dans les échanges de cadeaux. On cherche souvent la neutralité dans ce type d'échange, mais elle est impossible lorsqu'il s'agit d'un livre. On dit forcément quelque chose en offrant des mots, qu'ils soient ou pas les nôtres. C'est là tout le périlleux et la beauté de la chose. C'est aussi le meilleur exemple de la complexité de l'autre, qui devient plus évidente à mesure que l'on vieillit".
L'art de donner un livre - cyberpresse - Chantal Guy
Les « meilleurs vendeurs » d’une librairie à l’autre
Après une petite recherche hier - en passant, peu de librairies indépendantes ont des sites Internet - je m'interroge toujours autant sur ce qui fait la différence entre ces listes.
Pantoute (Québec)
1. Ru, Kim Thuy, Libre expression
2. L’énigme du retour, Dany Laferrière, Boréal
3. La canicule des pauvres, Jean-Simon Desrochers, Herbes Rouges
4. La traversée des sentiments, Michel Tremblay
5. Le monde, le lézard et moi, Gil Courtemanche, Boréal
Gallimard (Montréal)
1. L’énigme du retour, Dany Laferrière, Boréal
2. Le Ciel de Bay City, Catherine Mavrikakis, Boréal
3. Paul à Québec, Michel Rabagliati, La Pastèque
4. Tarmac, Nicolas Dickner, Alto
5. Cœur rouge dans la glace, Robert Lalonde, Boréal
Biblairie GGC (Sherbrooke)
1. L’énigme du retour, Dany Laferrière, Boréal
2. Paradis, clef en main, Nelly Arcan, Coups de tête
3. Le Cocon, Janette Bertrand, Libre expression
4. La traversée des sentiments, Michel Tremblay, Leméac/Acte Sud
5. Faim de la terre, Jean-Jacques Pelletier, Alire
Librairie Vaugeois (Québec)
1. L’énigme du retour, Dany Laferrière, Boréal
2. HKPQ, Michèle Plomer, Marchand de feuilles
3. La traversée des sentiments, Michel Tremblay, Leméac/Actes Sud
4. La faim de la Terre 1, Jean-Jacques Pelletier, Alire
5. Le monde, le lézard et moi, Gil Courtemanche, Boréal
6. Paradis, clef en main, Nelly Arcan, Coups de tête
7. Maleficium, Martine Desjardins, Alto
Je termine par la Librairie Vaugeois, et ce n’est pas un hasard. Ça m’apparait évident que la littérature québécoise y est mise de l’avant. Parce que ce je n’ai pas dit, c’est que chez Gallimard par exemple, le 5ième rang est en fait au 16e rang, si on compte les romans d’ailleurs et autres œuvres non fictives. Je reste convaincue qu’un libraire qui s’implique a un pouvoir sur le choix de lecture de sa clientèle, delà certaines disparités.
Hier, j’ai pris le temps de me pencher sur le blogue de la Librairie Vaugeois (voilà pourquoi ce billet a tardé !) et j’y ai découvert tellement de liens intéressants. C’est une mine d’informations sur la littérature, et qui est fréquemment mise à jour. Bien entendu, je rajoute ce lien à ma liste !

Mon agenda

J'ai un nouvel agenda (coudonc, grosse nouvelle !), et j'y retrouve des citations sur la littérature à chaque semaine, je partage celle de cette semaine :
Les romanciers sont plus à nu dans leurs oeuvres de fiction que dans leur autobiographie.
Madame de Staël

Jolie illustration du titre trouvée ici.

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