Le Liechtenstein a rejoint au premier janvier le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO), un organe de suivi du Conseil de l’Europe pour prévenir et combattre la corruption, a annoncé l’organisation mardi à Strasbourg.
La principauté rejoint ainsi les 46 autres membres du GRECO qui regroupe les autres pays membres du Conseil de l’Europe, excepté Saint-Marin, et les Etats-Unis. Des experts du GRECO vont se rendre à Vaduz pour évaluer « la capacité des institutions à traiter les affaires de corruption» . Ils examineront aussi les mesures préventives au niveau de l’administration et les mécanismes en place pour s’attaquer aux profits de la corruption..
Une seconde visite d’évaluation aura lieu par la suite dans le contexte des thèmes de travail actuels du GRECO, à savoir les incriminations de la corruption et le financement des partis politiques. Le 17 novembre, le Liechtenstein a également signé la Convention pénale sur la corruption qui est en attente de ratification.L’agence anti-corruption procède à des évaluations par pays et émet des recommandations, mais elle n’a pas vocation à dresser des listes noires. Elle avait dressé en octobre à Strasbourg un bilan en demi-teinte de dix années de lutte contre un fléau qui met en jeu annuellement 1000 milliards de dollars.
Le dernier « baromètre global de la corruption» sur 69 pays, publié par Transparency international, indique que « les gouvernements ne font pas assez pour réduire ce fléau» .
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