Hommage à Marcel Doucet

Je suis triste...
Mon ami Marcel Doucet est décédé Lundi dernier dans la soirée. Il était venu me voir début décembre dernier à l'hôpital de la Musse, une semaine avant que je ne sorte. Je l'avais trouvé en pleine forme au retour de ses vacances. Une semaine plus tard il entrait à l'hôpital pour traiter la maladie à laquelle tout le monde pense. Malheureusement le mal était déjà bien établi.

Je lui dois beaucoup. Car c'est lui, avec notre autre compère Maurice de Talensier, qui a su utiliser les ressources de l'Atelier de la Compagnie Bancaire (maintenant l'Atelier de BNP Paribas). C'est un peu lui, avec Maurice, qui ont fait que je suis devenu une espèce de gourou technologique. Car ne m'avait préparé à cela. Mais cela correspondait tout a fait à ma personnalité.

Nous avions mis au point un "show" pour tous les professionnels du commerce français. Il me faisait intervenir un peu en "vedette américaine" pour expliquer les évolutions technologiques à venir (il n'hésitait pas d'ailleurs à me mettre en boîte quand j'utilisais des termes que l'assemblée ne connaissait pas). Il intervenait en "balle de ping-pong" pour commenter pour des marchands de meubles ou autres, ce que cela voulait dire pour eux... Quand j'avais terminé, je restais en retrait, et notre ami revenait avec l'assemblée au business traditionnel. Cette mécanique a fonctionné pendant plus de 20 ans. Un jour j'ai entendu un haut responsable d'un grand réseau de distribution dire "nous avons de la chance de travailler avec le Cetelem : ils ont une vision de l'avenir..."

Marcel était entré au Cetelem à la fin des années soixante, si je me souviens bien. Il est entré par la petite porte, par la base (il n'avait je crois que son certificat d'études), et a monté tous les échelons de la hiérarchie dans cette société, pour laquelle il s'est donné à fond. Il est parti en retraite il y a peu en tant que DG du Cetelem.

C'était quelqu'un de très atttachant. Bourreau de travail, l'esprit ouvert, l''oeil vif, la parole facile, il maniait la plaisanterie à froid avec grande dextérité. Ce qui dèclanchait toujours un sourire ou un rire de la part de son interlocuteur. il excellait dans le contact humain.
Je l'ai souvent accompagné dans des voyages d'études à l'étranger où nous emmenions des responsables du commerce français. Ci-dessous une photo où Marcel pose à l'entrée du campus d'eBay.

Mes pensées vont à sa famille (Margaux son épouse) et ses 2 enfants, à qui je présente, avec Francine, mes condoléances...