Alors qu’en Belgique, des tractations sont en cours pour 2015, depuis le 10 janvier 2010, la ville de Pécs en Hongrie reçoit le titre très envié de “Capitale européenne de la Culture”, après les succès des événements de Liverpool (2008), Vilnius et Linz (2009).
Selon l’Europe, la désignation de la “Capitale européenne de la culture” contribue à mettre en valeur la richesse, la diversité et les caractéristiques communes des cultures européennes, et permet une meilleure connaissance mutuelle entre les citoyens de l’Union européenne.
Pécs (prononcez [ˈpeːʧ]) se situe à l’extrême sud de la Hongrie, et est, selon Wikipedia, la 5e ville la plus importante du pays, avec environ 150.000 habitants. Il faut savoir que la Hongrie a longtemps misé sur le tout pouvoir de sa capitale, Budapest, centralisant de cette manière, toute l’administration et les différents départements d’Etat. Il y donc peu de grandes villes, exceptées la capitale (3 millions d’habitants).
Fondée par les Romains, Pécs a connu des bouleversements historiques qui marquent encore aujourd’hui ses habitants. Elle compte la toute première université magyare. Mais l’exemple le plus frappant est la multitude de mosquées, de cathédrale, de chapelle, de synagogue et de lieux de culte qui façonnent le paysage de la ville. La Mosquée Kázim Gázi, détruite et reconstruite maintes fois, par des chrétiens, des musulmans, des turcs, etc évoque toutes ces guerres de civilisation répartie sur plus de 600 ans. Malheureusement, l’histoire se répète ailleurs, encore aujourd’hui.
La Cathédrale de Pécs (Zoltán Jánosi)
Istanbul (Turquie) et Essen (Allemagne) sont les deux autres villes choisies dans ce grand mix de culture pour 2010, et cette volonté d’ouverture de l’Europe aux pays d’Europe Centrale et des Balkans.
Bonne année culturelle en vue… ça donnera des idées de voyages à certain(e)s d’entre nous!