Voici la nouvelle folie de Vincent Callebaut, que désormais on ne présente plus. L’architecte s’était fait connaitre récemment pour Lilypad, une ville flottante pour réfugiés climatiques, ou encore pour ses jardins verticaux et ses tours vertes. Voilà qu’il récidive une fois de plus dans le même registre, puisque l’eau et le vert n’est jamais très loin dans ses projets. Physalia est littéralement présenté par son auteur comme un « jardin amphibie à énergie positive », destinée à nettoyer les voies navigables européennes. Ce projet prend la forme d’une double membrane pneumatique intégrant des cellules solaires photovoltaïques sur son toit. Le jardin amphibie se déplace grâce à des turbines hydroliques situées sous la coque, qui transforment l’écoulement fluvial en en énergie hydroélectrique. La surface est composée en aluminium recouvert d’acier, qui est en outre revêtu d’une couche de TiO2 qui réagit aux rayons ultraviolets à l’eau potable, le jardin amphibie peut absorber les déchets chimiques et gazeuses des bateaux traditionnels et des industries aussi. Bien que l’eau fluviale est nettoyé organique par un réseau hydraulique franchie dans la double coque du système.