Commençons :
Soit un pays doté d'une presse libre et indépendante.
Soit deux journalistes enlevés en faisant leur travail. Soit un président pas content, qui pique une "grosse colère" à l'idée de l'argent que cela va coûter au contribuable pour retrouver ces deux inconscients, qui ont bien cherché ce qui leur arrive : ils n'ont pas respecté les consignes, et ont cherché des informations précisément là où on leur avait interdit d'aller. Quel culot !
« Ces journalistes étaient inconscients. Ils ont agi en contradiction avec les consignes de sécurité. C'est insupportable de voir qu'on fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l'interdiction de se rendre. »Soit une idée simple, mais géniale : informer le bon peuple, qu'il sache ce que tout ces plumitifs poussifs lui coûtent, avec leurs lubies de reportages.
"Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire."Fait un : 1 million d'euros pour le sauvetage des bouches inutiles.
Soit un président (le même) en déplacement à New-York, pour l'assemblée générale annuelle des Nations unies.
Soit une réception organisée pour les braves citoyens exilés loin de la douce patrie.
Fait deux : 2 millions d'euros pour les amuses-bouches.
Voilà, c'est fini. Je ne sais pas ce que ça produit comme effet, c'est peut-être trop expérimental. Trop novateur. Trop indépendant en somme.
Je vous propose de terminer cette petite expérience de rapprochement intempestif par l'adjonction d'une vidéo à caractère drôlatique, pour garder le sourire en cet hiver morose.
L'actionnaire de France Inter
par franceinter