Des chercheurs montrent que la performance scolaire est liée au nombre d’étudiants dans un cours :
Par rapport à l’écart entre la note la plus haute et la plus basse d’un étudiant, une variation du nombre d’élèves d’un cours de 10 à 25 fait baisser en moyenne les notes des élèves d’un huitième de cet écart ; 25 à 45, perte d’un nouveau huitième ; 45 à 80, rien et 80 à 150 : nouvelle perte d’un quart. (Si vous aviez des notes entre 10 et 14, avec une moyenne de 12, lorsque la classe passe de 10 à 150 élèves, votre moyenne tend à régresser de 12 à 10.)
Le plus inattendu, pour moi, est que les meilleurs élèves sont les plus touchés. « l’effet est presque quatre fois plus grand pour les étudiants dans les 10 meilleurs pourcents que pour ceux qui sont dans les dix moins bons, et à peu près 50% plus important que pour l’étudiant moyen ».
L’explication pourrait être que « les meilleurs élèves sont aussi ceux qui bénéficient le plus (en termes à la fois de connaissances et de motivation) du contact avec les enseignants ».
Serait-ce un appui à la thèse d’Hervé Kabla, selon laquelle la performance scolaire est fonction de la motivation de l’enseignant ? (Voir commentaire de Quotas et grandes écoles.)
En tout cas, elle ne semble pas dépendre de celle des parents : une expérience faite dans des collèges français indique qu’il en faut très peu pour « accroître très sensiblement l’implication des parents dans les scolarités de leurs enfants », que « ce surcroît d’implication a vraiment un effet très bénéfique sur le comportement des enfants au collège », mais n’a pas d’impact notable sur leurs résultats.