Iran la menace plane toujours

Pendant que nos médias tentent par tous les moyens de démoniser le régime iranien pour nous préparer un autre conflit à l'horizon, tout comme on l'a fait pour l'Irak et son tissu de mensonges, voilà que le général Petraeus confirme que des plans militaires ont été mis au point par les États-Unis. Vont-ils confier la mission à Israël qui dans le passé s'est permis de bombarder un site nucléaire iranien?
La campagne contre l'Iran se poursuit, les impérialistes préparent-ils leur nouveau terrain de jeu?
Iran : les sites nucléaires « peuvent être bombardés » dit un général américain

Selon une interview diffusée dimanche sur CNN, le commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan, David Petraeus, a indiqué que les États-Unis ont mis au point des plans militaires concernant les installations nucléaires iraniennes, dont des « bombardements ».
« Il serait complètement irresponsable que le Centcom (le commandement de l'armée américaine responsable de la région, NDLR) n'ait pas envisagé plusieurs scénarios et conçu des plans pour répondre à une grande variété de situations », a déclaré le général Petraeus.
Interrogé sur les installations nucléaires iraniennes et la possibilité qu'elles soient fortifiées pour les protéger d'une attaque, le général a remarqué qu'«elles peuvent tout à fait être bombardées ».
M. Petraeus n'a donné ni fourni aucune autre précision sur la nature des plans américains, soulignant que l'impact de chaque action serait soigneusement évalué.
Le général a ajouté qu'il estimait que la crise nucléaire iranienne pouvait toujours être résolue par la voie diplomatique : « Il reste encore du temps avant qu'on n'atteigne un point critique ».
Le groupe des « Six » (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine) qui négocient sur ce dossier avait proposé l'an dernier à l'Iran de faire enrichir la plus grosse partie de son uranium à l'étranger sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), pour obtenir en retour du combustible pour son réacteur de recherche.
Mais l'Iran a rejeté cette offre et lancé le 2 janvier un ultimatum aux grandes puissances, leur laissant un mois pour accepter un échange d'uranium selon ses propres conditions.
Source La Presse
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