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Ciao Mano

Publié le 11 janvier 2010 par Frankieventana
mano solo.jpg « Si tu m'avais demandé, moi je t'aurais dit que dans la vie ce qui compte c'est pas l'issue mais c'est le combat. » Mano Solo

Celui qui incarnait la révolte au bout des doigts et dont les compositions exhalaient un parfum d'ailleurs insoupçonné au travers de guitares espagnoles, de pianos aux contretemps de ska envoutants, d'airs mexicains, de rythmiques africaines, n'est plus ; le nomade solitaire qui chantait sa colère au son déchirant de l'accordéon du malgache Régis Gizavo, des gimmicks rocailleux de la guitare de Daniel Jamet, des arpèges de bastringue du piano de Fabrice Gratien, s'en est rentré au port.

Frankie se sent orpheline aujourd'hui... tandis que sonne le funeste glas en echo d'années bien sombres...

« Je suis venu vous voir avant de partir, y'avait personne ça vaut mieux comme ça. Je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que je vous abandonne même si encore une fois je vous laisse le pire, les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme. Adieu mes amis, je me serais bien battu encore, adieu mes amours, priez pour moi.
Toi que j'aime, que j'ai aimé, compagnon d'un jour ou d'une année, déjà tu sais que dans mon cœur même moisi flottent encore violence et tendresse.

Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps. Je suis mort, mais rien n'est fini, il reste ma voix et bien peu d'écrits. J'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour pour Paris sur la petite scène du Tourtour.

Mes amis ne pleurez pas, le combat continue sans moi. Tant que quelqu'un écoutera ma voix je serai vivant dans votre monde à la con. Avec du sang plein les orbites et même du plastique sur la bite, je vais sûrement être recalé à l'examen du grand sage, mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence, cette engeance. Et s'il ne voit pas que je suis un ange, alors qu'il change de boulot. Et si il veut moi je prends sa place.

Y aura des filles et de la ganja, des passions sans limites. Nous nous battrons des ailes et nous volerons pour elles. Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin. Nous serons sincères comme jamais, et nous serons beaux pour ça... Adieu mes amis, priez pour moi...»

«  Je suis venu vous voir » 

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