Le Venezuela a décidé de transformer tous ces concitoyens en flic. Le gouvernement socialiste vénézuélien ne publie plus de chiffres de criminalité depuis des mois, mais de récentes enquêtes ont montré que la violence est la première préoccupation des habitants, devant le chômage et la hausse des prix alors les habitants se mobilisent.
Le site internet QuieroPaz.org (Jeveuxlapaix.org) a été créé il y a six mois par dix jeunes qui veulent en faire une base de données référence en l’absence de chiffres officiels sur les crimes et attaques à armée perpétrés dans le pays.
Grâce à QuieroPaz.org tout Vénézuélien pour se transformer en agent de police virtuel et renseigner une carte de la violence en ligne sur les coins les plus dangereux à éviter dans le pays avec pour seule arme son ordi et sa connexion internet.
À Caracas, la capitale de plus de 5 millions d’habitants, le taux d’homicides est de 100 pour 100 000 habitants, selon l’ONG Observatoire vénézuélien de la Violence (OVV) Voici la légende de la carte de la criminalité. Ils ont vraiment penser à tout.
À titre de comparaison, dans le monde, ce taux est de 9, ce qui fait de Caracas la ville la plus dangereuse de la planète après Ciudad Juarez au Mexique, à la frontière avec les États-Unis.
La carte ainsi crée est publique et chacun peut l’alimenter par courrier électronique, dans l’intimité, sans s’exposer. Le site est actualisé en permanence.
Le système, qui fonctionne via le réseau social Facebook et le système de microblogs Twitter, doit être amélioré en février, afin de recouper les plaintes qui pourront être envoyées par téléphone portable ou Blackberry. Merci la technologie ? Pas sûr…