Mona Lisa souffrait… d’un excès de cholestérol !

Publié le 11 janvier 2010 par Alexia Guggémos @alexia_guggemos

L’œil gauche trop jaune n’a pas échappé à Vito Franco, chercheur à l’Université de Palerme, et spécialiste des « icono-diagnostics », une nouvelle discipline promise à un bel avenir… médiatique ! Fort de ses années d’expériences thérapeutiques, ce médecin s’est lancé dans l’étude des œuvres d’art pour réaliser, à des siècles de distance, un check-up des sujets représentés… Du genre : l’ange Gabriel de Rembrandt avait-il la grippe ou la Vierge Marie de Raphaël souffrait-elle de rhumatismes ? Et -à tout seigneur tout honneur- c’est sur Mona Lisa que s’est d’abord posé l’œil scrutateur de cet autoproclamé spécialiste es picturopaléopathologie qui prend la peinture pour un art radiologique.


Après « Mona Lisa était-elle un homme ? » « Mona-Lisa avait-elle une belle voix ? », « Mona-Lisa était-elle mère de famille nombreuse ? », voici « Monna Lisa était-elle constipée ? » La question méritait d’être posée… Cela n’expliquerait-il pas ce petit sourire crispé et lointain ? Que nenni ! D’après Vito Franco, sûr de lui, la Joconde souffrait… d’un excès de cholestérol ! Une hypercholestérolémie caractérisée par des dépôts jaunâtres au coin interne de l’oeil (xanthélasma) ou un arc blanchâtre autour de la cornée… Voilà qui, à défaut, nous fait une belle jambe !


L’homme de l’art est également implacable pour le jeune homme à la cape rouge de Boticcelli, supposé souffrir d’une maladie infectieuse due à un parasite, ou encore l’Infante Marguerite dans les Ménines de Vélasquez, victime d’un terrible goitre ! Enfin, 40 auto-portraits du peintre réaliste néerlandais Dick Ket (1902-1940) sur les 140 réalisés décrivent l’évolution d’une maladie qui dura 10 ans jusqu’à sa mort, à l’âge de 37 ans. Que dira Vito Franco des Demoiselles d’Avignon de Picasso ? On attend son verdict avec impatience…


Source : http://www.guardian.co.uk