Plan d’intervention à la présentation d’Anne Hidalgo de sa liste
Dimanche 10 janvier 2010 – Paris 19ème
- Pourquoi avoir rejoint la liste de Jean-Paul Huchon et d’Anne Hidalgo ?
Depuis 10 ans - le Pacs -, je me suis aperçu que tous ces combats sociétaux auxquels je suis attaché - lutte contre les discriminations, le sida, égalité entre homos et hétéros, combat pour une fin de vie digne – je les menais la plupart du temps avec des élus du PS et notamment Bertrand Delanoë, Jean-Paul Huchon et Anne Hidalgo.
- Quand ai-je rejoint et soutenu le PS ?
Il y a 3 ans avant l’élection présidentielle, j’ai quitté définitivement l’UMP avec laquelle j’avais pris mes distances dès 2005 en créant Aujourd’hui, Autrement.
- Il y a deux ans, j’ai rejoint la majorité de Jean-Paul Huchon en devenant membre apparenté du groupe PRG. Depuis 2 ans, j’ai enfin l’impression d’être en harmonie entre la défense de mes convictions et la majorité à laquelle j’appartiens à la région Ile-de-France.
- Je suis d’autant plus fier de soutenir Jean-Paul qu’en Ile-de-France, il mène une grande politique de lutte contre le sida avec Anne qui préside le Crips. J’ai d’ailleurs toujours été associé au travail contre le sida même quand j’étais dans l’opposition de Jean-Paul, ce qui montre l’ouverture d’esprit de Jean-Paul et d’Anne.
Nous avons la moitié des cas de sida du pays (1/4 des cas à Paris !) et au moment où l’Etat assume de moins en moins ses responsabilités, la région a fait beaucoup avec la formation annuelle de 140.000 jeunes au sida et aux IST, puis en aidant les associations qui sont aujourd’hui exsangues.
- Quelle priorité pour cette campagne ?
Outre les compétences de la région - notamment les transports, les lycées, la formation, l’apprentissage et l’environnement -, la région s’est beaucoup investie dans le domaine de la santé.
Cette priorité est essentielle notamment pour 1 million de Franciliens qui vivent avec une pathologie de longue durée, des 2 millions de personnes qui déclarent un handicap et qui s’inquiètent des mesures gouvernementales contre les malades : franchises médicales, déremboursement de médicaments (110 encore en 2010), hausse du forfait hospitalier de 16 à 18€.
Jean-Paul Huchon a proposé de consacrer 1 milliard d’euros à la santé : c’est une mesure forte et symbolique qui permettra notamment d’aider les étudiants à avoir une complémentaire santé (49% des étudiants qui ont une bourse doivent aussi travailler). Avec la région, on inverse la logique, ce n’est plus aux malades qu’on s’attaque, c’est à la maladie.
C’est pour cela qu’il faut aussi que Jean-Paul et Anne gagnent en mars car cela empêchera le gouvernement de réformer les compétences de nos régions, ce qui nous empêcherait de mener des politiques innovantes, humanistes et solidaires. Ce qui serait désastreux pour les malades et les associations qui s’occupent d’eux.
- Sans oublier de parler d’autres questions de société qui m’apparaissent importantes…
Car outre le sida, nous devons évoquer les discriminations, l’égalité homos/hétéros, la laïcité et bien sûr les questions liées à la liberté de choisir sa fin de vie.
Le PS a fait discuter un texte sur l’euthanasie : il faut en parler car plus de 86% des Français veulent enfin une loi de liberté sur la fin de vie.
Il y a quelques jours sur France 3, on me demandait si je comptais faire une campagne contre… Sûrement pas, avec Bertrand, Anne et notre chef de file Jean-Paul, nous faisons une campagne positive. Une campagne de rassemblement, d’espoir et de solidarité pour les Parisiens et pour les 11 millions de Franciliens !