Sukkwan Island de David Vann.
Sukkwan island. David Vann. traduit de l'américain par Laura Derajinski. éd. Gallmeister. 191 p.
Résumé :
une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.
La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.
Le reste :
Comment parler de ce livre ??? C'est assez difficile pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il faut être honnête je n'ai pas été tout le temps à l'aise dans ma lecture et j'ai souvent préféré la journée au soir pour ouvrir l'ouvrage. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas dévoré ce livre qui malgré la sensation bizarre qu'il crée nous emmène avec lui. La seconde raison est qu'il difficile de ne pas révéler l'histoire en parlant du livre. Et pourtant la force de ce livre réside dans la surprise et les chutes de chacune des parties même si dès les premières pages on sait que cela va mal se finir. On ne sait pas comment cela va mal se finir.
J'ai d'abord cru me plonger dans un thriller, les premiers chapitres en crée l'ambiance puis je me suis rendu compte que le livre appartenait à la partie "nature writting" de la maison d'édition. Et là je me suis dit mince... Et au fur et à mesure de ma lecture je me suis dit que c'était le côté psychologique et huis clos du livre qui crée l'ambiance.
Le roman se présente en deux parties. Dans la première on suit les pensées du fils et dans la seconde les pensées du père .J'ai trouvé la première partie plus travaillée que la seconde. En tout cas elle m'a beaucoup plus marqué. La seconde partie manquait un peu de rythmeà mon goût, même si je la comprends tout à fait du point de vue narratif.
J'avoue que l'idée de passer des vacances dans une cabane en Alaska m'a effleuré au début surtout que les paysages ont l'air impressionnant. Je suis plus hésitante maintenant, ou alors il faut qu'on parte à 50 !
Ce qui m'impresssionne c'est que l'auteur envisage un tour du monde tout seul.... Il faut qu'il relise son roman avant de partir !
Je remercie Blog o book et les éditions Gallmeister pour ma lecture et vous promets un post le 20 janvier après la rencontre avec l'auteur. J'avoue que je suis assez intriguée par le personnage.
Vous pouvez aller chez craklou pour voir son avis