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Echos d'atelier du 8 janvier 2010

Publié le 10 janvier 2010 par Joseleroy

L'atelier de vendredi a été très intéressant, il a permis de se recentrer dans l'espace, de partager ensemble la simplicité de la vision de notre vraie nature. De nouvelles personnes sont venus découvrir pour la première fois cet enseignement.
Nous avons commencer par l'exercice du doigt.
dessin_qui_pointe
"José : Que voyez-vous dans la direction de ce doigt?
Un tête ou un espace vide?

(voir l'exercice ici)

C'est très simple, mais cela demande de l'attention. Pas de la tension. La tension, au contraire, nous replongerait dans nos manières habituelles de faire. L'attention n'est pas une concentration, mais plutôt un repos dans l'espace qui est au-dessus de vos épaules en ce moment. Et cela change tout.
Vivre à partir de l'espace, ou vivre à partir de la tête , du masque, cela n'a rien à voir. Cela n'a rien à voir parce que c'est le rien qu'il faut voir.
Voilà.
Quand la centrifugeuse de la vie nous rejette à l'extérieur dans les pensées, les émotions, le corps, les autres, il suffit juste de revenir à soi, juste regarder.

Ge: Quand tu dis :" Dans la direction du doigt, tu ne vois rien", tu parles de l'espace entre le doigt et moi?

José: Non, je parle de ce qu'il y a dans la direction du doigt. Le doigt est comme une flèche qui pointe. Si je pointe le plafond, tu vois le plafond d'accord?

Ge: oui.

José: Bien. maintenant si tu regardes vers ce qui regarde en toi, dans la direction de ce à partir de quoi tu regardes, vers ce qu'il y au-dessus de tes épaules, qu'est-ce que tu vois?

Ge: Je vois mon doigt.

José: Oui  tu vois le doigt, mais qu'est-ce qui regarde le doigt?

Ge: (silence) rien.

José: Tu ne vois pas Ge dans la direction de ce doigt. Ge c'est pour moi, pour nous, pas pour toi. Tu ne vois jamais ton visage au-dessus de tes épaules.  dans la direction du doigt, c'est vide. Vide et vivant, conscient, sans limite et rempli par le monde. Mais ce n'est pas Ge qui regarde le monde; c'est l'espace, la conscience. Selon les traditions, on lui donne différents noms: nature-de-bouddha, rigpa, atman-brahman, sad-cit-ananda, christ. Ou conscience, source, espace, ce qui est peut-être plus laïque. Douglas Harding utilisait souvent l'expression "espace d'accueil". En tout cas ce n'est pas Ge qui regarde et pas José ici. C'est comme s'éveiller soudainement d'un rêve.

Serge: On s'est entêté.

José: Oui. Vivre à partir de sa vraie nature est incroyable et en même temps profondément naturel. C'est incroyable car c'est quelque chose que le mental ne peut saisir, car si je pouvais le comprendre ce serait à la mesure de mon individu; ce serait classé; je passerai à autre chose. Mais c'est en fait au-delà de la pensée; c'est pourquoi c'est toujours neuf. C'est dans l'instant.

C'est naturel aussi de vivre à partir de l'espace, parce que c'est juste ainsi que les choses sont.

C'est comme si on avait deux identités : une identité publique et une identité privée. L'identité publique c'est ce que les autres voient de nous :  le corps, la profession etc..Mais l'identité privée c'est un grand espace vide. Alors c'est un peu comme jouer un rôle mais sans y croire.

Sa: Pourtant je me sens plus naturelle quand je suis dans l'espace, quand je suis conscient de l'espace que lorsque je suis identifiée. j'ai l'impression alors de devoir jouer un rôle; je joue à paraitre, à paraitre intelligente par exemple. Alors que quand je suis ouverte, je n'ai plus besoin de m'occuper du rôle. C'est reposant."

A suivre...


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