Selon The Economist nous connaissons une bulle spéculative financière (Bubble warning). Rien de neuf. Ce qui l’est, c’est l'idée suivante :
Pour éviter les dommages de la crise, les gouvernements se sont massivement endettés. Pour résorber ces dettes ils devront prendre des mesures inacceptables par leurs administrés. Ils tricheront. Ceux qui le peuvent dévalueront leur monnaie (comme le font l’Angleterre, et les USA), d’autres ne paieront pas ce qu'ils doivent aux étrangers (ce que tente de faire l’Islande), j’imagine que l’inflation doit aussi être efficace…
Comme lors des crises précédentes, le système de contrôle de la finance mondiale (aujourd’hui les banques centrales indépendantes) sera victime de cette manœuvre, qu’il était supposé empêcher.
The gold standard broke down in the 1930s because countries would not pay the political price, in the form of austerity, to maintain the link. They chose domestic workers over foreign creditors. The Bretton Woods system broke down because America was unwilling to bear the burden of being the linchpin of the system. Now, the system that prevailed in the 1980s, 1990s and 2000s, in which creditors trusted central banks to maintain the value of debtor countries’ currencies, is breaking down as well.
On en réinventera un nouveau sur les ruines fumantes de l’économie mondiale ?
De ceci sort une image cohérente, conforme aux réflexes innés de l’homme face au changement : le refuser. On espère qu’il suffit de dépenser pour régler les problèmes du monde, puis lorsque l’on a trop de dettes on les élimine par un tour de passe-passe.
Compléments :
- Traduit autrement, ce billet dit que nos gouvernements n’ont pas le savoir faire de conduite du changement qui évite une crise destructrice pour une partie de la société.
- Sur l’Islande : Is it a blizzard?
- Voting away your debts.