L'idée proposée dans le rapport Zelnik de taxer les géants de l'internet pour financer la culture suscite bien des réactions à l'étranger. On se souviendra que Sarkozy avait approuvé cette « taxe Google ».
Lors de ses voeux au monde de la culture, il avait déclaré : « Pour l'instant, ces entreprises sont taxées dans le pays siège, mais ponctionne une part importante de notre marché publicitaire. Cela s'appelle de la fuite de matière fiscale et altère le jeu de la concurrence ». Et d'envisager de « saisir l'autorité de la concurrence » à ce sujet.
Cette annonce a provoqué pas mal de remous dans la presse étrangère, qu'elle soit généraliste, spécialisé high-tech ou spécialisée finances. Nos confrères du Figaro livrent quelques-unes des réactions.
Parmis celles-ci ont pourra retenir celle du Financial Times Deutschland, qui estime cette proposition « absurde » et complètement ignorante de ce qui fait internet à savoir une économie internationale. On retiendra aussi celle du New-York Post qui assène : « Les autorités férues de taxes à Paris ciblent Google comme source d'argent pour la culture française en déclin ».
On s'interroge aussi aussi sur le fait que la femme du président soit directement touchée par ce problème et que son producteur Patrick Zelnik ait été mis à la tête de la commission qui a proposé cette taxe. D'autres préfèrent considérer les aspects techniques expliquant qu'une telle taxe ne peut pas être mise en place.
Il y a donc fort à parier que s'il poursuit dans cette voie, Nicolas Sarkozy devra faire face à une volée de critiques internationales des plus virulentes.