
Ténue, comme oubliée d’Eole,
La brise matinale câline les champs
Et le soleil commence à poindre.
N’allons pas désirer en cette heure, Lydia,
Plus de soleil que l’heure, ni plus de forte brise
Que celle-là, légère, qui existe.
(Fernando Pessoa)
Ténue, comme oubliée d’Eole,
La brise matinale câline les champs
Et le soleil commence à poindre.
N’allons pas désirer en cette heure, Lydia,
Plus de soleil que l’heure, ni plus de forte brise
Que celle-là, légère, qui existe.
(Fernando Pessoa)