Ceci est un billet d’humeur ; il fait froid : c’est l’hiver ; y a la grippe : c’est la vie ; et puis le mitraillage de l’équipe de foot du Togo : c’est de la grosse connerie, comme l’assassinat d’un lycéen par un autre pour une histoire de frangine ; et puis le nez dans le guidon : haro sur notre Berlusconi à nous, le nabot, le N.S. notre seigneur.
Et la crise, quelle crise ?… C’était l’année dernière, ça, maintenant on en parle plus.
Je lève le nez de mon vélo d’européen continental et je vois des îles en crise (nous aussi !) qui sont bien différentes les unes de autres, mais qui apportent un éclairage très original à notre actualité : L’Islande, l’Irlande, la Grèce, Malte.
L’Islande ne fait pas, formellement, partie de l’Union Européenne, mais y pense fort, ne serait-ce que pour pallier sa quasi-faillite nationale. L’Irlande a été le chou-chou de la dite Union, avant de plonger (de 3 à 13% de chômeurs !) et …d’approuver (?!) le fumeux Traité de Lisbonne. La Grèce a une grande partie continentale, certes, mais surtout un invraisemblable archipel d’îles qui détermine la Grécitude, jusque dans l’invraisemblable et magnifique île ‘européenne’ de Chypre, dont la Turquie occupe toujours une partie. Et puis il y a la Grèce avec sa jeunesse en révolte, gage d’avenir.
Malte enfin : minuscule, d’accord, mais stratégique depuis toujours (de L’Odyssée à Corto Maltese). Submergée aujourd’hui de boat-people d’Afrique… et de business as usual : pavillons de complaisances, paradis fiscal, pollutions …