Les articles précédents ici
"Eric Citoyen est un militant qui use de sa liberté d'expression"
Le pouvoir du peuple (C'est la révolution)
A seconde vue, le sarko-publicitaire Jacques SEGUELA, délire complètement quand il dit tout le mal qu'il pense d'internet.
Le mot saloperie est sans aucun doute adapté mais il y en a d'autres qui viennent à l'esprit à la lecture de certains blogs.
Par exemple l'appel à la démission de sarkozy signé à ce jour par 350 000 personnes réunies sur FACEBOOK et sous la bannière du "No SARKOZY Day"
* Voulant imiter le mouvement anti BERLUSCONI qui fait
florès en Italie, les nouveaux spontanéistes de masse canal hystérique
tendance blogosphère appellent à manifester partout en France le 27
mars à 14 heures pour exiger la démission du président, qu’ils accusent
de bafouer quotidiennement les libertés élémentaires.
Les organisateurs se présentent comme de simples citoyens membres
d’aucun parti ou syndicat et concluent leur manifeste par ces mots :
« le pouvoir du peuple comme but, le pouvoir du peuple comme chemin ».
Voilà. Tout est dit. Le programme tient en trois mots :
pouvoir du peuple. Quand on sait les combats, les vrais ,qui ont été
menés (et pas toujours gagnés) pour établir ce pouvoir populaire qui
s’appelle démocratie, quand on pense aux milliers de vraies manifs
rassemblant de vrais militants de tous bords avec de vraies
revendications et d’authentiques convictions qui ont écrit les plus
belles pages de l’histoire républicaine et syndicale, on est fier pour eux et on se dit que la mise en œuvre de la reconquête passe par l'ouverture du débat d'idées pour sortir du degré zéro de la politique.
Le pouvoir du peuple est une ambition trop précieuse
pour être "encore" confiée à cette ancienne génération de faux
penseurs qu’on appelle des conseillers spéciaux et qui par la grâce du pouvoir sarkozyste
disposent du redoutable pouvoir (le plus souvent possible) d’écrire
n’importe quoi, n’importe comment et n’importe quand.
Libérté - Egalité - Fraternité ... vive la République Française
...
Je fais partie des tous premiers à avoir relayé l'appel du No-Sarkozy-Day (ce n'est pas un titre de gloire, c'est la réalité) même si je pense pour l'avoir exprimé que demander la démission de sarkozy c'était comme pisser dans un violon, il est clair que ce n'est pas une raison pour ne pas la demander ... (on ne sait jamais). Depuis la chose s'est considérablement emballée et part dans tous les sens.
Dans ce brouhaha, les manipulations, les récupérations et les tentatives sont quasi quotidiennes tant le sujet est sensible, les arguments et les contres arguments s'affrontent , c'est tout à fait normal.
Si certain"e"s de mes proches camarades (qui sont quasiment tous anti-sarkozystes) ont choisi collectivement d'expliquer leurs choix en affirmant que le No-sarkozy-Day ce n'est pas avant 2012, c'est leur droit et il faut le respecter .
Laure Leforestier,Le Monolecte, Bah by CC, Le Volontaire, Partageons mon avis, Les jours et l'ennui de Seb Musset, Peuples, Intox2007.info, Falcon Hill, Disparitus, Sarkofrance, Back2basics, Neuromancien, Edelihan, l'hérétique, Marc Vasseur,Yann Savidan, Le Pavé, Hypos, H16, De tout et de rien, Des pas perdus , Piratages(s), Reversus.
Pour ma part individuellement, j'exprime une autre opinion, pour moi le No-sarkozy-Day c'est le 27 mars 2010 et aussi tous les jours.
Mais suis-je vraiment le seul ?
Si j'ai raté les autres qu'ils me le signalent.
JFK
Sur la manif anti-Sarkozy
Les militants de la Toile qui critiquent l’initiative blogueuse d’un
rassemblement anti-Sarko comparable au rassemblement anti-Berlusconi de
Rome, n’ont pas tort : Sarkozy a été démocratiquement élu, il ne fait
pas livrer des cohortes de prostituées à l’Elysée et il n’a pas
comploté en coopération avec la mafia sicilienne. Exiger sa démission,
à la façon de la droite qui en 1982 exigeait la démission de François
Mitterrand, n’a donc aucun sens.
En revanche, appeler à un grand rassemblement, au-delà des partis,
transcendant les clivages traditionnels, partant de la base, en partie
blogueuse, sans sigle ni drapeau, qui aurait pour objet une exigence de
retour aux valeurs républicaines et démocratiques si systématiquement
bafouées, aurait, me semble-t-il, une véritable signification et une
forte utilité.
Pourquoi ne pas y réfléchir ?
***
Mercredi 6 Janvier 2010
Jean François Kahn
Bésitos à toutes et tous
Eric Bloggeur Citoyen Mulhousien
PS : "TOUS A LA BASTILLE" C'est notre seule chance !
* Les passages en italiques sont issus la propagande originale , que voici :
Patrice Bertin
Écrire un mail
Ancien présentateur du journal de 19 h sur France Inter, puis directeur de la rédaction, il est aujourd’hui conseiller spécial du président de Radio France
Le pouvoir du peuple
Patrice Bertin - 7 janvier 2010
A première vue, le publicitaire Jacques SEGUELA n’a pas forcément tort quand il dit tout le mal qu’il pense d’internet. Le mot saloperie est sans doute excessif mais bon il y en a d’autres qui viennent à l’esprit à la lecture de certains blogs. Par exemple l’appel à la démission du chef ce l’état signé à ce jour par 350 000 personnes réunis sur FACE BOOK et sous la bannière du « No SARKOZY Day ».
Voulant imiter le mouvement anti BERLUSCONI qui fait florès en Italie, les nouveaux spontanéistes de masse canal hystérique tendance blogosphère appellent à manifester partout en France le 27 mars à 14 heures pour exiger la démission du président, qu’ils accusent de bafouer quotidiennement les libertés élémentaires. Les organisateurs se présentent comme de simples citoyens membres d’aucun parti ou syndicat et concluent leur manifeste par ces mots : « le pouvoir du peuple comme but, le pouvoir du peuple comme chemin ».
Voilà. Tout est dit. Le programme tient en trois mots : pouvoir du peuple. Quand on sait les combats, les vrais ,qui ont été menés (et pas toujours gagnés) pour établir ce pouvoir populaire qui s’appelle démocratie, quand on pense aux milliers de vraies manifs rassemblant de vrais militants de tous bords avec de vraies revendications et d’authentiques convictions qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire républicaine et syndicale, on n’est pas loin d’avoir honte pour eux et on se dit qu’on atteint ici le degré zéro du débat d’idées.
Le pouvoir du peuple est une ambition trop précieuse pour être confiée à cette nouvelle génération spontanée de faux penseurs qu’on appelle bloggeurs et qui par la grâce d’internet disposent du redoutable pouvoir (le plus souvent anonyme) d’écrire n’importe quoi, n’importe comment et n’importe quand.