En 2010, les semaines comptent six jours. Ca rime. Six, dix, c'est lisse, ça glisse, ça plisse, pas de police, quelques artifices, deux ou trois réglisses. Voici mes anecdotes de la semaine. Pouvez bien sûr déposer les vôtres. On est dimanche, après tout ;-)
Lundi. Je bénis une fois de plus l'invention de la RTT. Je passe une bonne petite journée de papa à la maison. Gars de sept ans n'a finalement pas repris l'école. Chauffage en rade. Son frère fait mine d'être jaloux comme un poux. A midi, il vient manger avec son copain, comme chaque lundi. On se raconte ce que le père Noël a déposé. Le soir, séquence on se marre : chacun narre une situation où il a eu l'air couillon. C'est bon de rire.
Mardi. C'est reprise de boulot. Voilà.
Mercredi. Joie à la maison. Madame et les deux gars n'ont pas fait les soldes. Sont allés acheter des habits. Enfin, madame est allée acheter des habits aux deux gars, et ô surprise, y'avait des articles en solde. Pour une fois, gars de douze ans a fait bonne figure. De retour du boulot, je me retrouve à m'esbaudir devant des gants, des grolles, des futes, des gilets. Ils ont tous l'air ravis. Tombe bien tout ça car la neige débarque. Ils l'ont dit à la télé.
Jeudi. Comme chaque année, j'offre la galette à mes collègues du service. Je ne loupe jamais une occasion de manger de la frangipane. Car, la galette, c'est frangipane ou ça n'est pas. Il est des sujets sérieux qui ne souffrent d'aucune discussion. Cerise sur le gâteau : à la fin, ça me permet de contribuer à la collection de fèves de gars de douze ans. Qui en est maintenant à 62. Mais la journée est marquée par le décès de Philippe Seguin. Après Lhasa, je me dis que ça commence dur, 2010.
Vendredi. Mettant le double de temps que d'habitude pour rejoindre le matin mon lieu de travail et le soir mon domicile, j'ai le temps de me dire deux ou trois trucs. Par exemple que le camion Roumain est sacrément doubleur sur l'autoroute. Ou encore que le camion Lituanien va presque plus vite que le camion Roumain.
Samedi. Le coiffeur connaît son affaire. Il me dit lorsque j'arrive, alors, ça y est, votre entourage vous a fait des remarques ? Oui, je lui dis. Au boulot aussi. J'ai tenu quinze jours, c'est pas mal. Et lui d'y aller gaiment du ciseau. Je m'interroge. Faut quand même être un peu tortionnaire, non, pour être coiffeur ? ;-) Comme d'habitude, nous papotons pendant que tombent les mèches. Cette année, j'ai choisi de le faire causer positif. Marre de tous ces ça ne va pas, et les gens ceci. Il en glissera quelques unes quand même mais j'ai retenu l'essentiel : pour le poisson, choisir ceux qui viennent de l'Atlantique. Surtout pas la Méditérannée ou la Baltique. Et n'achetez pas de légumes provenant de Belgique et d'Espagne. Déneigez devant chez vous, aussi.
Allez, à la semaine prochaine !