On peut aimer les films d’horreur et autres actionners bien bourrins qui dépotent et démâtent à tout va, sourire
lorsqu’une bonne femme en pyjama jaune à rayures noires se prend pour le Petit Dragon et hache menus-menus des ennemis avec son katana ou qu’un mec voit s’accumuler devant lui les cadavres de
zomblards à grands coups de tronçonneuse sur son poignet ou de tondeuse à gazon accrochée à lui, mais il ( m’ ) est parfois difficile de supporter l’horreur réelle de ce monde extérieur qui nous
entoure et auquel je suis censé participé.
Et c’est pourquoi mon coup de gueule de ce soir pourrait prendre des allures de coup de boule.
Il y a plus d’un an, le 13 novembre 2008, en Bretagne ( à Kerlouan dans le Finistère nord ), Monsieur M. a reçu
l’appel qui allait bouleverser sa vie.
Pour avoir perdu un chien et en avoir d’autres qui ont fugué ( le temps d’une petite ballade stressante pour moi mais exténuante pour eux ) avant de rentrer, je sais dans quel état on se retrouve
à ce moment là, et pour avoir retrouvé une de mes chiennes tuées par d’autres je sais aussi quel vive et douloureuse émotion cela fait mais je ne souhaite guère connaître ce qu’a connu ce
monsieur M.
Parti à la recherche de son jeune chiot Roka, jeune dogue argentin de six mois, le jeune propriétaire apprend finalement que son père l’a retrouvé : le petit corps de l’animal git dans son
propre sang et dans un état plus que critique sur la terrasse derrière la maison !!
Photo d'illustration
Frappé à de multiples reprises ( au niveau du dos, d’une épaule, d’une cuisse et de la nuque ), le petit animal a
surtout connu l’horreur en ayant été entaillé à plusieurs reprises de coups de sabre – dont quatre très profondes variant de 11 à 15 cm.
Emmené en urgence chez un vétérinaire voisin, la pauvre petite victime animalière d’une telle violence humaine n’aura pu y être qu’euthanasiée… pour abréger ses souffrances.
Horrifié par un tel acte de barbarie, le vétérinaire a depuis constitué un dossier afin que ce geste dément ne reste pas impuni.
Suite à une enquête de la gendarmerie de Lestneven ( Finistère ), le voisin responsable du massacre - monsieur C. pour en respecter l’anonymat même si la délation pourrait être pratique des
fois – a été convoqué, reconnu les faits en minimisant ceux-ci ( en prétextant que ce petit chiot très sociable et obéissant avait été agressif avec lui ) et il a surtout été jugé.
Malheureusement et malgré les pétitions et signatures réunies par la Société Nationale de Défense des Animaux ( SNDA, reconnue d’utilité publique ) et l’Association Stéphane Lamart pour la défense des droits des animaux, qu’avait saisies le propriétaire de Roka et s’étant constituées partie civiles, monsieur C. a été relaxé.
Les associations de protection animale et les signataires précédents demandent, donc, aux personnes de bonnes volontés et touchées par cette affaire, émues, qui ne veulent pas que ces trop nombreuses affaires de maltraitances animales similaires ne restent pas classées sans suite, de signer encore et aussi la pétition pour alourdir ces peines dans le cas d’un jugement en appel.
Parce que ça ne doit plus rester impuni et à titre exemplaire, oui, je vous demanderai aussi de signer cette pétition, que vous soyez propriétaire d’animaux ou non, aimez les chiens comme Michel Drucker ou non.
Merci.