Marie a une liaison avec Bernard qui aime Françoise mais qui regrette également Léna dont il n'a jamais pu se défaire, qu'il porte, blessure béante, en souvenir dans sa mémoire vive même si cette dernière est partie huit ans plus tôt avec Vincent qui venait de quitter Béa. Elle aime le hip-hop, la nouvelle cuisine et les carrés patchwork, mais a aussi une infinie passion pour les cuivre, particulièrement le cor anglais. Les parents de Marie lui avaient fait faire huit années d'étude de solfège. Elle aime beaucoup aussi les sonneries des trompes de chasse. Cest poignant, tellement émouvant.
Henri comprend Albine, il la voit de temps à autre, il l'aime en secret mais ne lui avouera jamais. Il est son confident, son ami. Il console (refrène ?) cet infini chagrin occasionné par cette infranchissable barrière, par son amour immodéré pour les jardins à la française. Il part aussi souvent qu'il peut assouvir sa passion, en solitaire, en bords de Loire, à Sceaux, Vaux-le-Vicomte ou à Saint-Cloud. C'est en ce dernier lieu qu'il rencontrera un jour de décembre 19.. Jackie, a qui il fera, trois ans plus tard, trois beaux bébés. Trois merveilleux garçons.
Julie aurait préféré tout avouer à Gaël, mais comment lui dire ? Comment trouver ces mots qu'elle n'aura, du reste, pas la force ni le courage de lui dire. Il est si gentil, si attentionné. Sa mère lui disait encore l'autre jour que "c'était un ange". Je vivrai ainsi pense t'elle, je vivrai, parce que je dois vivre. Mais comment oublier les yeux de Lucille , ces yeux dans lesquels elle se perd. Elle aime tant à se perdre.