gouache et acrylique sur papier, 32 x 24 cm.
Jusqu’à maintenant, mes titres n’étaient qu’une nomenclature pour moi, une simple façon de reconnaître les différentes variations d’un sujet : je ne voulais pas qu’un concept quelconque ou un idée préétablie se surimpose à la vision de la peinture. Seulement cela donnait quelquefois des résultats assez abscons, et un peu rébarbatifs… J’ai décidé donc de choisir les vers de poèmes que j’aime, sans chercher de relation préalable de sens avec le sujet abordé, d’une part sachant que notre esprit est capable d’en créer dans toute situation, d’autre part appréciant de jouer le jeu d’un choc oxymorique possible. Je commence ici par un poème de RabinranathTagore , tiré du recueil L’Offrande lyrique.
Raphaële Colombi