Mais les troubles post-électoraux, en Iran, ces derniers mois, ont monopolisé l'attention des gouvernements et des médias européens et américains. Après les élections présidentielles du 12 juin 2009, en Iran, chaleureusement, accueillies, par le peuple iranien, certrains candidats malheureux ont parlé d’irrégularités électorales. Les gouvernements et les médias occidentaux opportunistes ont, alors, sauté sur l’occasion, en s’efforçant de tirer profit des différends entre les candidats à la présidentielle, pour attiser les divergences.
Les Occidentaux recourent, ces jours-ci, à diverses méthodes, pour tirer profit des récents événements survenus, en Iran. Plus que quiconque, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont, durant ces derniers mois, orchestré un tapage médiatique sans commune mesure sur les troubles en Iran. Ils ont, dans la foulée, tenté d'instrumentaliser des principes, tels que les Droits de l'homme et la Démocratie, pour s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Iran. Dans ce droit fil, ils ont mobilisé tous leurs moyens, afin de tromper certains individus ignorants, à l'intérieur du pays, et les inciter à attiser les troubles intérieurs.
C’est ainsi que certains d’entre eux ont fait offense aux valeurs sacro-saintes islamiques, sous le prétexte de la contestation des résultats des élections. Pour ce faire, ils n'ont pas hésité à infliger de lourds dégâts matériels aux biens publics. Des protestataires se sont rassemblés, le 27 décembre 2009, coïncidant avec le jour d'Achoura, pour provoquer des troubles. Certains d'entre eux ont profité de l'occasion pour faire outrage à l’Achoura, suscitant la colère du peuple iranien. Pendant ce temps là, le président américain n'a pas gardé le silence et il a apporté son soutien flagrant aux fauteurs de troubles, condamnant les responsables iraniens pour avoir pris contrôle de la situation. Les responsables britanniques, français et certains pays occidentaux n'ont pas lésiné sur leur soutien à ceux qui ont fait offense aux valeurs du jour de l'Achoura.
En l’espace de quelques jours, des millions des citoyens iraniens sont descendus dans la rue, façon de faire entendre leur protestation contre l'outrage fait aux valeurs sacrées islamiques et à l'Ordre de la République islamique. Les vastes manifestations, à travers tout l'Iran, ont, bien entendu, fait couler beaucoup d'encre. Les manifestations enthousiastes du peuple iranien, dans diverses villes, n'ont, pourtant, guère été répercutées par les médias occidentaux.
Les hommes d'Etat et des médias européens et américains mettent en cause la démocratie et les Droits de l'Homme, en Iran, alors que, dans la plupart des pays riverains du golfe Persique et du Moyen-Orient, aucune élection libre n’a lieu et que les peuples de ces pays sont confrontés à de nombreuses restrictions. Mais comme ces pays s'alignent sur les politiques de l'Occident, ils ne font jamais l'objet de récriminations. Fahmi Hoveyda, écrivain égyptien de grande renommée, se demande, dans ses écrits, pourquoi les partisans de la démocratie, en Occident, ferment les yeux sur la répression de ceux qui s'opposent aux régimes arabes, estimant que cette attitude illustre de la meilleure manière l'hypocrisie de ceux qui s'érigent en défenseurs de la démocratie.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a, récemment, reconnu, dans une interview accordée à la chaîne d'informations CNN, les interventions des Etats-Unis dans les affaires iraniennes, en ajoutant que Washington procédait à des tractations en coulisse, sans pour cela se trouver entre l'Ordre iranien et les protestataires, tout en apportant, néanmoins, un soutien flagrant aux opposants, en Iran.
La méthode principale qu'a choisie l'Occident, dans la lutte contre l'Ordre de la RII, notamment, dans les événements post-électoraux, est le recours à "la guerre douce", guerre dont les médias sont les principaux et indispensables instruments.
Les Etats occidentaux mobilisent leurs radios, leurs télévisions, leurs chaînes d'informations, leur presse et le réseau d'Internet pour exacerber les sentiments de ceux qui croient encore à des irrégularités dans les élections du 12 juin. Ils tentent de les dresser contre l'Ordre islamique d'Iran. Parmi d'autres médias occidentaux, CNN, Fox News, Euro News, BBC et la radio persanophone des Etats-Unis se focalisent au maximum sur ces plans néfastes.
La Grande-Bretagne a emboîté le pas aux Etats-Unis, dans ce domaine, de sorte que les média de ce pays, notamment, la BBC, ont joué leur rôle interventionniste dans les récents événements du pays. Cette chaîne d'informations qui diffuse, minute par minute, les actes des fauteurs de troubles et fait grand bruit sur ce que font ces derniers, évitent, toutefois, de rapporter les événements qui pourraient nuire à leurs intérêts.
Dans sa dernière interview, à ce propos, le ministre iranien de l'Intérieur, Mustafa Mohammad Nadjar, a affirmé que la chaîne persanophone BBC incitait les fauteurs de troubles à continuer de commettre leurs actes illégaux. L'Internet est sous le contrôle des Etats-Unis, qui tentent de profiter des sites qui sont à leur disposition, tels que Facebook, Twitter, ou YouTube, pour se livrer à la désinformation et à la propagation de fausses nouvelles sur ce qui se passe en Iran. Ils jouent le rôle de coordinateurs entre les opposants.
Lesdits web sites ont, jusqu'à présent, propagé de nombreuses informations montées de toute pièce et en rassemblant de nombreuses images ont procédé à un grand tapage médiatique sur les événements post-électoraux. Ils essaient de faire croire que la police avait adopté une attitude violente et cruelle envers les manifestants protestataires.
L'écrivain égyptien, Fahmi Hoveyda, a écrit, dans un article, que les Occidentaux ne se sont pas, seulement, tenus au langage de la menace, mais encore, qu’ils ont mobilisé, aujourd'hui, leurs mass médias, pour exacerber les sentiments des Iraniens et faire porter leurs slogans par certains d’entre eux. Mais reste à savoir quels objectifs les Etats occidentaux poursuivent en Iran. La RII présente, aujourd'hui, un modèle réussi de démocratie religieuse au monde, modèle qu'ont, favorablement, accueilli les Musulmans et les hommes épris de liberté. C'est pourquoi les Etats occidentaux ont eu recours à des actes de représailles.
A titre d'exemple, ils s’efforcent de propager le modèle de la démocratie libérale, à travers le monde, pour contrer l'Ordre de la RII. Alors que la plupart des protestataires ont accepté la validité des élections présidentielles d'il y a quelques mois, les médias occidentaux tentent de jeter de l'huile sur le feu. Furieux des positions indépendantes et contre l’hégémonie des super-puissances du monde de l’Iran, l'Occident n’a lésiné sur rien pour affaiblir l'Ordre de la RII.
Mais il n'est pas, jusqu'ici, parvenu à son but. Après avoir eu recours aux expériences infructueuses et sans résultat que sont les sanctions économiques, les coups d'Etat, et la création de troubles, ces échecs l’ont poussé à recourir à d'autres méthodes, telles que la guerre douce ou « soft war » et la guerre de nerfs contre la RII. Depuis son avènement, en 1979, la RII a poursuivi sa politique de principe, consistant à défendre les déshérités du monde, notamment, les Musulmans.
Défendre les Palestiniens, les Irakiens, les Afghans et les autres nations opprimées et tenir tête aux puissances hégémoniques, telles que les Etats-Unis et le régime sioniste, sont les politiques de la RII qui ont bouleversé les calculs de l'Occident au Moyen-Orient. C'est la raison pour laquelle les pays occidentaux apportent leur soutien total aux troubles temporaires à l'intérieur de l'Iran. Les médias occidentaux s’efforcent de créer des dissensions entre le peuple et les autorités iraniennes et de porter atteinte au prestige et à la place éminente du leadership de l'Ordre islamique.
Mais on doit rappeler à ces derniers que le scénario de la guerre douce, ainsi que le projet de la révolution colorée, à l’image de celles qui sont survenues, en Ukraine ou en Géorgie, ont échoué. La plupart des experts pensent que si l'Occident ne s'était pas ingéré dans les affaires intérieures iraniennes, les événements post-électoraux, en Iran, auraient pris fin depuis longtemps.