Quand la persévérance finit par payer…

J’adore lire mais il m’arrive de bloquer au bout de quelques pages seulement. Ca me l’a fait avec Millenium, la trilogie de Stieg Larson, avec des Max Gallo, avec Les bienveillantes de Jonathan Littel… Parfois je m’acharne pendant une centaine de pages avant de finir par mettre le livre de côté. La lecture doit rester un plaisir et non une torture intellectuelle. Mais bon, hors de question d’abondonner si facilement malgré tout. En général je garde ces lectures pour mes vacances car je sais que si l’envie m’en prend je pourrai passer ma journée entière à lire, je ne serai pas interrompue et, entre nous, c’est plus simple pour rentrer dans un livre qui a première lecture nous rebute. La coupure d’électricité dont j’ai été victime le week-end dernier m’aura au moins permis de dépoussiérer un livre que je trimballe depuis 3 ans, de déménagement en déménagement, d’étagères en étagères, de sac à main en sac à main : Kafka sur le Rivage de Haruki Murakami. Après plusieurs tentatives, j’ai enfin réussi à m’imprégner de l’univers de cet auteur japonais dont on ne tarie pas d’éloges. Kafka Tamura, ce jeune garçon de 15 ans qui fuit la prédiction faite par son père et Nakata, ce vieil homme amnésique, ont réussi à m’embarquer dans leurs aventures. Et pourtant au fil des pages ce sentiment indéfinissable et dérangeant, entre rêve et cauchemar, ne fait que grandir. Ce conte initiatique, cette road story, a [enfin] fini par m’envouter, me captiver. Comme quoi, il ne faut jamais laisser tomber… En plus ça tombe bien ça me permet de tenir ma résolution n°3. Si vous voulez en savoir plus je vous conseille le très bon article de l’Express sur Kafka sur le Rivage.

Il est bientôt minuit, ma résolution n°4 sera difficile à tenir mais il faudrait vraiment que j’y arrive. J’ai vraiment besoin de dormir plus cette année !