Dans un empire romain finissant, une philosophe et astronome, héritière de la culture gréco-romaine, s’interroge sur la place de la Terre dans l’Univers. Mais autour d’elle les passions se déchainent avec la montée en puissance d’un fanatisme et d’un obscurantisme chrétien qui s’attaque tour à tour à la bibliothèque, aux païens, aux juifs, et aux femmes.
Toute ressemblance avec l’époque actuelle n’est bien sûr pas une coïncidence…
Cela m’a fait penser à un livre feuilleté par hasard chez un ami amateur de brocante, Les Incas ou la destruction de l’Empire du Pérou de Marmontel (1777), dont j’avais copié une partie de la préface… qui entre en résonance aujourd’hui avec ce film, dans sa dénonciation du fanatisme religieux :
La cause de la justice et de la vérité n’a pour elle que leurs amis, et c’est le petit nombre : la cause des passions a pour elle tous les hommes qu’elle intéresse ou qu’elle peut intéresser, d’autant plus ardents à saisir l’opinion favorable au désordre, qu’elle les sauve de la honte, leur assure l’impunité, et les délivre du remord.