Un expert allemand critique l’OMS (France Culture ce matin). L’OMS serait constitué de spécialistes sur lesquels personne n’aurait de prise, et que l’on soupçonne d’être manipulés par les laboratoires pharmaceutiques. Ils auraient déclenché la pandémie (médiatique) de grippe A. Réponse de l’OMS ? Les gouvernements sont compétents.
Ce qui m’a frappé dans cette déclaration n’est pas tant cette théorie qu’un double parallèle :
- L’OMS, comme les banques centrales, fonctionnerait sans contrôle démocratique. Avons-nous vécu une époque où la démocratie était vue comme dangereuse ?
- L’argument (prêté ?) à l’OMS serait le même que celui employé par Goldman Sachs pour justifier qu’il pariait contre les produits qu’il vendait à ses clients : ils savaient ce qu’ils faisaient. C’est étrange. D’une part ces organismes nous disent qu’ils sont plus compétents que nous, et que nous devons suivre leurs recommandations sans réfléchir ; d’autre part quand il nous arrive malheur, ils nous expliquent que notre responsabilité dégage la leur…